D'Annecy à Menton, 1000 kilomètres à vélo pour sensibiliser à la pollution de l'eau

Une jeune femme a traversé les Alpes à vélo pour sensibiliser à la pollution des cours d'eau, et de l'air. Cette éco-aventurière est arrivée ce vendredi 26 août à Menton.

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992 kilomètres à vélo... C'est la distance qu'a parcourue Solène Chevreuil, une "éco-aventurière" qui souhaite sensibiliser à la pollution de l'eau et de l'air. Elle est arrivée le 26 août à Menton, et elle n'est même pas fatiguée.

"Quand le physique commence à tirer, il y a toujours le mental : on a le temps de réfléchir quand on grimpe 200 mètres de dénivelé", s'amuse la jeune femme de 25 ans.

Depuis son départ d'Annecy le 16 juillet, Solène Chevreuil s'est arrêtée plusieurs fois par semaine dans des villages, pour organiser des ateliers de mesure de la qualité de l'eau ou de l'air.

Le projet de l'association Projet Azur n'a pas la volonté de produire des données scientifiques mais seulement de sensibiliser.

Moi, j'ai une formation en langues étrangères, j'utilise des outils de science participative. L'objectif, c'est que cela soit accessible à tous et que les gens se l'approprient sur leur territoire

raconte Solène Chevreuil. 

Une sécheresse visible

Avec des enfants des centres aérés aux alentours et des curieux de passage, l'éco-aventurière a étudié la qualité des eaux de rivière en observant les mollusques, insectes et crustacées présents dans les cours d'eau.

Quand j'expliquais ma démarche à des locaux, ce qui revenait surtout, c'était : l'eau, il n'y en a plus

Solène Chevreuil

En effet, Solène Chevreuil a vraiment constaté les dégâts causés par la sécheresse au cours de son été itinérant. "J'ai vu des gens de la montagne avoir les larmes aux yeux en me disant, à cet endroit, il y avait un glacier", raconte-t-elle. 

Etude de la pollution

Pendant son voyage, l'habitante de Marseille a également étudié la qualité de l'air, grâce à un capteur posé sur le vélo et fourni par Atmosud. "Ce que j’ai remarqué, c’est que, quand je me faisais doubler par des motos ou des voitures sportives, il y avait un gros pic de pollution ponctuel", décrit Solène Chevreuil. 

Après cette expérience qui aura duré presque deux mois, Solène Chevreuil a à peine le temps de se reposer.

Dès ce dimanche, elle repart pour une nouvelle aventure.

Avec deux autres membres de l'association Projet Azur, elle va rejoindre Marseille depuis Menton en kayak, pour sensibiliser à la pollution au plastique.

Pas de tout repos la vie d'éco-aventurière ! 

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