Les propriétaires des nouvelles plages privées de Menton sont mécontents de la fréquentation estivale. En cause : une ouverture de saison tardive (l'inauguration a eu lieu mi-juillet) et de nombreuses contraintes imposées par la mairie.
Début juillet, les choses s'étaient accélérées du côté de Menton (Alpes-Maritimes). En quelques semaines, les nouvelles plages privées sont sorties de terre, à grand coup de publicité. Il faut dire que le défi était ambitieux : redonner de l'éclat à des structures vieillissantes.
Alessandro Maiorano, l'un des gérants, y a cru, mais il estime qu'il y a aujourd'hui trop de contraintes de la part de la mairie. "Est-ce qu'on reste comme avant, une plage où, à 20h, on arrête et on tire le rideau ou est-ce qu'on essaie de faire vivre la ville ?", se demande-t-il.
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Car voici ces professionnels confrontés à un dilemme : redynamiser les lieux, mais sans, par exemple, pousser trop fort les décibels. Le DJ doit donc modérer le son des platines pour le rendre quasiment inaudible passé 22h.
Voilà qui ne donne pas envie aux clients de venir au restaurant, estime Sandy Martin, qui a elle aussi ouvert il y a un mois une plage privée. "Quand vous regardez toutes les plages de la Côte d'Azur, même à côté à Beaulieu-sur-Mer, l'ambiance qu'il y a le soir, ça n'a absolument rien à voir ! Je pense qu'on attirerait beaucoup plus de monde s'il y avait un peu plus d'ambiance."
Les plagistes pointent aussi des problèmes d'accessibilité et le manque d'éclairage aux abords de leur établissement. Une réunion de concertation devrait avoir lieu avec eux et la municipalité en septembre.