Ils sont partis de Vintimille le 30 avril dernier, cap sur Londres. Cette marche de solidarité avec les migrants a traversé la France, et elle s'est arrêtée en France à Calais, les membres en partance pour l'Angleterre ayant été arrêtés.
La marche solidaire des migrants est arrivée à Calais. Partie il y a deux mois de Vintimille, à la frontière franco-italienne, elle avait pour objectif de traverser la France puis de terminer le parcours à Londres, la destination voulue par de nombreux réfugiés.
Après + de 1300km la Marche Solidaire avec les migrants est en train d’arriver à Calais #solidaritywalk #migrant #solidarité pic.twitter.com/3Fdx45OiYJ
— Catherine Monnet (@Cath_alterviews) 7 juillet 2018
"Ils font pousser des barbelés, cultivons les tenailles", "Stop Dublin", "Paix", "Pour un accueil digne, merci", "Bienvenue aux migrants", pouvait-on lire sur des banderoles flottant dans le cortège, encadré par la police et qui scandait "no borders, no nations, stop deportation".
pouvait-on lire sur les pancartes. Mais le voyage s'est arrêté là.
Selon l'AFP, une vingtaine de migrants à bord du car accompagnés par des membres associatifs de la "marche solidaire" ont été arrêtés au port de Calais par la police française au moment d'embarquer pour l'Angleterre sur un car-ferry.
#MarcheSolidaire départ pour Londres... pic.twitter.com/6tr4KT7XFm
— Alex Auberge (@alex_auberge) 8 juillet 2018
Organisée par les associations L’Auberge des migrants et Roya citoyenne, la marche a compté 60 villes étapes avec à chaque fois, des membres d'associations, de syndicats, et de partis politiques mais aussi des citoyens qui ont rejoint le groupe.
Cette marche n'avait qu'un objectif : sensibiliser la population dans la bonne humeur, à la problématique des migrants et montrer que "la France qui accueille existe".
"Calais est le condensé de la violence qui est faite aux exilés partout en France" : partie il y a deux mois de Vintimille, la "marche solidaire pour les migrants" est arrivée à Calais https://t.co/ju28eZGWvK @Ju_Pavesi #AFP pic.twitter.com/3WStFMdGpd
— Agence France-Presse (@afpfr) 7 juillet 2018