La vaccination contre la variole du singe est désormais ouverte à Monaco pour les personnes ayant eu un contact à risque ou à titre préventif, pour les adultes les plus exposés.
Trois cas de variole du singe ont été détectés à Monaco, parmi lesquels un résident. Même s'ils sont désormais tous guéris, ce début de contamination a convaincu la principauté d'ouvrir la vaccination.
Dans un communiqué diffusé le jeudi 11 août, le gouvernement princier indique s'être doté de stocks suffisants de vaccins pour prendre en charge sa population résidente - estimée à 39 000 personnes.
La vaccination est ouverte aux personnes ayant eu un contact à risque avec un malade ou, à titre préventif, aux groupes les plus exposés "la maladie entrant, dans plus de 90% des cas, dans le cadre des infections sexuellement transmissibles (IST) à déclaration obligatoire."
En France, sont éligibles à la vaccination, selon la Haute autorité de santé, les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes et les personnes trans multipartenaires ; les professionnels exerçant dans des lieux de consommation sexuelle et les travailleurs du sexe.
Au 9 août 2022, 2601 cas de variole du singe ont été recensés en France, dont 174 en région PACA, la quatrième région française la plus touchée, selon les données de Santé Publique France.
En France, la vaccination est ouverte depuis la mi-juillet et commence à être expérimentée en pharmacie.
Symptômes à vérifier
Pour rappel, la variole du singe est une maladie infectieuse virale. Les premiers symptômes sont la fièvre, des douleurs musculaires, une fatigue et un possible gonflement des ganglions.
Dans une deuxième période, des lésions cutanées et muqueuses peuvent apparaître sur tout le corps. Les zones génitales, anales et buccales sont plus souvent affectées, avec des lésions apparaissant parfois avant les atteintes des ganglions, la fièvre, les malaises et les douleurs associées aux lésions, a rappelé l'OMS.
Le plus souvent, cette maladie guérit en 2 à 4 semaines. Une personne malade est contagieuse dès l'apparition des symptômes cutanés. Tant qu'il n'y a pas de symptôme, il n'y a pas de risque de transmission.