Nice : l'ex-FN Gaël Nofri rejoint la majorité municipale et soutient Nicolas Sarkozy

Deux transfuges du Front national à Nice ont rejoint la majorité municipale LR, dont Gaël Nofri, ancien conseiller de Marine Le Pen à la
présidentielle de 2012, aujourd'hui soutien de Nicolas Sarkozy pour la primaire à droite.

"Le pays ressort de cinq ans de socialisme, il est exsangue, seul Nicolas Sarkozy peut faire la synthèse", expose sur sa page Facebook et dans sur le site du Huffington Post  M. Nofri, 30 ans, qui a précisé à l'AFP qu'il était "depuis l'été dans la majorité" municipale emmenée par Christian Estrosi (LR), président de la Métropole Nice Côte d'Azur.

M. Nofri est en charge depuis lundi de la circulation et du stationnement. Il rejoint la majorité municipale avec une autre élue issue de la liste FN aux dernières municipales niçoises, Martine Martinon.

Tous les deux siègent depuis 2014 sous l'étiquette "Élus niçois indépendants" et "ils ont été intégrés à la majorité à condition qu'ils signent une charte d'adhésion aux valeurs de la majorité indiquant qu'ils doivent partager notre programme et qu'ils rejettent les valeurs et les idées du FN et sont d'accord pour les combattre", a précisé Anthony Borré, directeur de cabinet du maire, Philippe Pradal (LR).

Passé par le RPF de Charles Pasqua, puis par le cabinet de l'ancien maire RPR de Nice Jacques Peyrat et celui d'Éric Ciotti, président du conseil départemental, M. Nofri a été candidat FN aux législatives de 2012, puis prétendant malheureux à la tête de liste FN aux municipales en 2014.

"J'ai soutenu Sarkozy en 2007 et j'ai été déçu. En 2012, par réaction, j'ai fait campagne contre lui sur un certain nombre de valeurs qui me sont chères et qui sont la souveraineté, l'autorité et l'identité", explique-t-il.

Aujourd'hui, c'est Nicolas Sarkozy qui incarne le plus mes valeurs.


"C'est une trahison de ses collègues et des électeurs. Cela profite à M. Estrosi qui se retrouve avec une opposition ridicule", accuse son ancien ami et autre dissident FN, Guillaume Aral. 

Le FN niçois a implosé en 2014 après le parachutage de Marie-Christine Arnautu, vice-présidente du parti d'extrême droite. Cette dernière a été suspendue pour 15 mois cet été de ses fonctions dirigeantes au sein du bureau exécutif du FN pour avoir participé au 1er mai organisé par Jean-Marie Le Pen le printemps dernier. Un ancien membre de la majorité municipale niçoise, Olivier Bettati, a, lui, rejoint le FN.
- Avec AFP -
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