À cause d'une modification de la carte scolaire, 17 enfants de l'école primaire de Sclos de Contes ne pourront pas rentrer au collège dans leur ville. Ils devront se rendre à L'Escarène, à sept kilomètres de là pour poursuivre leurs études. Leurs parents interpellent les conseillers départementaux pour inverser cette décision.
Les parents d'élèves sont vent debout contre une modification de la carte scolaire. Elle implique que 17 élèves scolarisés dans l'école primaire de Sclos de Contes, hameau de la commune de Contes (Alpes-Maritimes), ne pourront pas intégrer le collège de la ville à la rentrée prochaine, celui des vallées du Paillon Roger-Carlès.
L'argument de la surpopulation de l'établissement est avancé par le Conseil départemental pour délester l'établissement de ces 17 enfants. Et de les obliger à suivre leur scolarité à L'Escarène, à sept kilomètres de là.
Sandra Roche, mère de famille, estime que ce déracinement n'est pas souhaitable pour les enfants concernés. "Il n'y a pas de raison que l'on ne soit pas prioritaires sur le collège de Contes par rapport aux autres communes environnantes. Nos enfants font des activités extra-scolaires à côté du collège depuis qu'ils sont en maternelle, comment va-t-on faire quand ils seront à L'Escarène ?" explique-t-elle ce matin du 23 février, au micro de Dominique Poulain, journaliste à France 3 Côte d'Azur.
Des fratries divisées
L'argument logistique revient beaucoup dans la bouche de ces parents d'élèves inquiets à la veille des vacances scolaires. Leur déléguée Sandra Ingargiola précise qu'il existe beaucoup de fratries dans ces écoles.
Vous allez avoir des enfants qui sont déjà scolarisés à Contes, des parents qui vont devoir descendre dans la vallée, remonter vers L'Escarène pour déposer leur autre enfant. C'est impensable, ça n'a pas de sens.
Sandra Ingargiola, déléguée des parents d'élèves
Surpopulation
Cette initiative a été prise par le Conseil départemental des Alpes-Maritimes suite à une modification de la carte scolaire. 17 élèves sont pour le moment concernés par cette décision.
Le maire Francis Tujague (PCF) avance que le collège a été en partie construite par la ville, et qu'elle doit bénéficier pleinement à ses administrés.
Ce collège a été construit pour l'essentiel par la commune de Contes. Elle met à disposition des enseignants toute une série d'équipements dont nous souhaitons que tous les Contois de Sclos bénéficient.
Francis Tujague, maire de Contes
Les parents d'élèves entendent continuer leur mouvement de contestation pour amener les conseillers départementaux à revenir sur cette décision.
A Nice, c'est également la problématique des sureffectifs d'élèves qui a poussé les parents et les professeurs du collège Jean-Giono à la contestation il y a une semaine.