Inauguré au centre spécialisé Antoine Lacassagne, le robot da Vinci Xi permet d'élargir les indications de chirurgie dans le traitement de certains cancers. Une avancée pour les malades traités à Nice.
Quatre bras articulés, qui bientôt opèreront des corps humains.
Pour l'heure, c'est sur de petits cônes en caoutchouc que le robot da Vinci Xi s'entraîne. Le robot, ou plus exactement les chirurgiens qui auront à le manipuler. Car Da Vinci ne fait que prolonger les gestes du professionnel, tout en gommant leurs imperfections :
La précision du geste chirurgical est améliorée. Avec cette technologie vous avez un rapport de force qui est meilleur, et une diminution du risque de tremblement qui existe quand vous êtes très proche des tissus.
Professeur Emmanuel Barranger, chirurgien et directeur du centre Antoine Lacassagne
Cet outil de quatrième génération fait partie des 14 appels à projet santé retenus par le Conseil départemental des Alpes-Maritimes ces dernières années. Le Département a financé 500 000 euros, soit près de la moitié du coût de cet équipement aujourd'hui entre les mains de l'Institut universitaire de la face et du cou (IUFC), qui regroupe le centre Antoine Lacassagne (Centre de lutte contre le Cancer) et le CHU de Nice.
Grâce à lui, de nouvelles perceptives s'ouvrent dans le traitement chirurgical de certains cancers :
On va élargir les indications de chirurgie micro-invasive, notamment dans le cancer gynécologique, ou dans les cancers de la sphère ORL. Cette technologie va également permettre des avancées dans la reconstruction mammaire.
Professeur Emmanuel Barranger
Pour l'heure cinq chirurgiens bénéficient d'une formation théorique et pratique sur da Vinci Xi. Pour que les patients venant se faire soigner à Nice puissent rapidement bénéficier de cette avancée technologique, unique dans les Alpes-Maritimes.
Le CHU de Poitiers utilise déjà cette technologie pour les soins en urologie.