Adolphe Colrat, préfet des Alpes-maritimes va quitter ses fonctions dans quelques jours. L'annonce de son départ avait été saluée par Christian Estrosi pour qui "il aura été toujours prompt à créer des conflits et des tensions". Il est l'invité du 19/20 ce mercredi.
Christian Estrosi (LR), premier adjoint au maire de Nice, a exprimé jeudi sa satisfaction après le remplacement du préfet des Alpes-Maritimes, qu'il accuse d'avoir été un homme "de conflits et de tensions", dont le ministre de l'Intérieur a en revanche salué le "sens élevé de l'Etat".
Une douloureuse exception
"Dans toutes mes responsabilités publiques en tant que ministre ou président d'exécutifs locaux, je n'aurai eu affaire qu'à des représentants de l'État de grande qualité. Le passage d'Adolphe Colrat dans le département aura été malheureusement une douloureuse exception", a réagi Christian Estrosi, président de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, et ancien maire de Nice. "Le préfet des Alpes-Maritimes sortant aura marqué l'histoire du département en ne cherchant pas le dialogue avec les collectivités territoriales mais il aura été toujours prompt à créer des conflits et des tensions", a-t-il asséné.
Il aura été toujours prompt à créer des conflits et des tensions
Soutenu par le 1er ministre et le ministre de l'intérieur
Le ministre de l'Intérieur Bernard Cazeneuve a en revanche salué "un très grand préfet, infatigable serviteur de l'Etat et de l'intérêt général". "Dans les Alpes-Maritimes, comme dans tous les territoires où il a eu à servir au cours de sa brillante carrière, il a suscité le respect et la grande considération de tous ceux qui partagent son sens élevé de l'Etat (...)", a poursuivi le ministre.
Dans un communiqué, l'association du corps préfectoral a condamné les "mots insultants" de Christian Estrosi. Adolphe Colrat avait également reçu le soutien de Manuel Valls, 1er ministre: