Selon nos confrères du Parisien, l'enlévement de Jacqueline Veyrac aurait été organisé par un de ses anciens employés. Il s'agirait d'une vengeance suite à des déboires financiers.
Le commanditaire de l'enlévement de Jacqueline Veyrac serait l'ancien gérant-locataire du restaurant la Réserve, propritété de la riche hôtelière enlevée à Nice et retrouvée saine et sauve 48 heures plus tard. Cet homme, Giuseppe S., natif de Turin et installé sur la Côte d'Azur depuis de nombreuses années, a été interpellé et placé en garde à vue ainsi que huit autres personnes dans le cadre de l'enquête sur ce rapt.
Les vérifications sont en cours sur son implication
Selon Le Parisien, la neuvième personne placée en garde à vue serait un Italien, Giuseppe S. aurait agi par vengeance après avoir connu une liquidation judiciaire en 2009, alors qu'il était gérant-locataire du restaurant gastronomique La Réserve, sur le front de mer à Nice propriété de Mme Veyrac. Cette dernière en avait repris la gestion. L'ancien gérant estimait qu'elle avait une dette envers lui.
Neuf personnes en garde à vue
La plupart de ces personnes ont été interpellées dans la journée de mercredi, dans la foulée de la libération de Mme Veyrac qui avait découverte fortuitement par un passant dans une fourgonnette garée sur les collines niçoises.
D'après les premiers éléments de l'enquête, les personnes en garde à vue ne sont pas des professionnels du grand banditisme. Parmi eux, se trouent un ancien paparazzi, un enquêteur privé et un ancien des forces spéciales anglaises. Il s'agit pour l'heure d'établir le rôle et les responsabilités de chacun, déterminer qui sont les donneurs d'ordre et les exécutants. Une source judiciaire résume :
Il y avait de la détermination mais beaucoup d'amateurisme
Des faits similaires
Jacqueline Veyrac a été retenue deux jours à l'arrière d'une fourgonnette avant qu'un passant n'ait été attiré par une plaque minéralogique mal fixée et ne donne l'alerte. Les enquêteurs cherchent à établir d'éventuels liens avec la tentative d'enlèvement dont la riche hôtelière a fait l'objet il y a trois ans dans des circonstances assez proches.
