Leur classe spécialisée a peint 86 galets, déposés au sommet de l'Himalaya, en mémoire des victimes de l'attentat de Nice. Elle serait aujourd'hui menacée de fermeture et les parents d'élèves de l'école Antoine de Saint Exupéry de l'Escarène appellent à manifester lundi.
Cette classe de l'unité localisée pour l'inclusion scolaire (ULIS) de l'Escarène, près de Nice, risque de fermer ses portes.Selon Béatrice Gelabal, présidente de l'association des parents d'élèves, le rectorat a décidé de ne pas maintenir l'ouverture d'une classe qui a participé à un travail en mémoire des victimes de l'attentat de Nice
7 élèves atteints de troubles compatibles, leur institutrice et une auxiliaire de vie scolaire sont aujourd'hui dans cette classe.
Ils avaient participé à un travail de mémoire. Après l'attentat de Nice, les enfants avaient peint 86 galets, comme le nombre de personnes qui ont perdu la vie le 14 juillet. Ces galets avaient ensuite été déposés dans l'Himalaya par des marcheurs solidaires.
Une action contre la fermeture
Annoncée par les enseignants la semaine dernière, jeudi soir, aux parents d'élèves, cette fermeture a surpris tout le monde. Pour l'instant la raison de la fermeture n'est pas communiquée aux parents.
Ce lundi, à 8h10 les parents d'élèves ont décidé de bloquer l'école. Les parents manifestant garderont les enfants au sein de la cour de récréation mais empêcheront l’accès à l'établissement aux enseignants.
"On espère mobiliser c’est incompréhensible ! (...) Il y a des échanges entre cette classe spécialisée et les enfants des autres classes. Ce sont tous nos enfants qui sont tous marqués par cette fermeture" explique Béatrice Gelabal, présidente de l'association des parents d'élèves dont le fils n'est pas dans la classe menacée.
L’école Antoine de Saint Exupéry compte aujourd'hui 11 classes et 258 élèves. La fermeture concerne la seule classe spécialisée de l'établissement, elle est censée intervenir à la rentrée prochaine.