Amira Zaiter a été condamnée ce lundi 4 novembre par le tribunal correctionnnel de Nice à trois ans de prison dont deux avec sursis et un an ferme avec bracelet électronique. Elle avait publié sur les réseaux sociaux des messages considérés comme relevant de l'apologie du terrorisme.
Le délibéré est tombé, ce lundi 4 novembre, trois ans de prison dont un an ferme sous bracelet électronique pour Amira Zaiter, la militante pro-palestinienne niçoise. Elle comparaissait devant le tribunal correctionnel de Nice pour apologie du terrorisme, apologie de crime contre l'Humanité et incitation à la haine sur les réseaux sociaux. Le 21 octobre dernier, 30 mois d'emprisonnement, dont 18 assortis de sursis et le reste aménageable sous bracelet électronique, avaient été requis à l'encontre de la militante. Amira Zaiter a été reconnue coupable des 13 infractions dont elle était accusée.
Treize infractions, "d'une incroyable gravité"
Au total,treize infractions, "d'une incroyable gravité" pour le parquet, lui étaient reprochées, plusieurs concernant les délits d'apologie de crimes contre l'humanité, de provocation à la discrimination et de provocation à la haine en raison de l'origine.
Amira Zaiter avait publié sur les réseaux sociaux des messages considérés comme relevant de l'apologie du terrorisme : trente mois d'emprisonnement, dont dix-huit assortis du sursis et le reste aménageable sous bracelet électronique, ont été requis ce 21 octobre à Nice à l'encontre d'une militante pro palestinienne placée en détention.
Amira Zaiter, écrouée le 19 septembre et maintenue en détention jusqu'au jugement, avait été à l'origine des premières manifestations pro-palestiniennes à Nice, en octobre 2023, après avoir co-fondé l'association "De Nice à Gaza".
En plus de la peine de prison, Amira Zaiter a été condamnée à faire publier à ses frais et sous deux mois la décision dans les quotidiens Le Monde et Nice-Matin. Elle devra verser un total de plus de 10.500 euros aux associations de lutte contre l'antisémitisme, qui s'étaient portés partie civile.
Article rédigé avec Michel Bernouin