Alors que La ligue des droits de l'homme, le MRAP ont annoncé le dépôt d'un référé-suspension et d'un recours en annulation contre l'arrêté anti-bivouac pris le 10 octobre dernier, le député-maire de Nice Christian Estrosi contre-attaque en portant plainte pour dénonciation calomnieuse.
Les associations qui ont saisi la justice estiment que l'arrêté permet de donner "libre cours à des traitements inhumains intolérables".
Je dépose plainte pour dénonciation calomnieuse contre les assos qui commentent l'arrêté anti-bivouac sans le lire. http://t.co/B7MHe6lEWK
— Christian Estrosi (@cestrosi) October 20, 2013
Pour Christian Estrosi: "Ces propos sont totalement mensongers et stigmatisants pour ma police municipale. Il aurait suffit à ces associations de lire l'arrêté que j'ai pris, plutôt que de le commenter sans se l'être procuré, pour voir qu'il n'est pas applicable entre minuit et sept heures du matin."
Et il poursuit: "Par ces mensonges, ces associations dont je respecte l'engagement, nuisent à la cause qu'ils prétendent défendre et cherche à désinformer.
Je vais engager des poursuites en dénonciation calomnieuse et diffamation à l'encontre de ceux qui prétendent me donner des leçons d'humanisme en dénonçant des faits imaginaires.