Il s'agit de rendre hommage à Geneviève Legay, 73 ans, porte-parole d'Attac dans les Alpes-Maritimes. Elle a violemment chuté dans des circonstances que la justice devra établir lors de la dispersion d'une manifestation de "gilets jaunes" place Garibaldi à Nice, dans un périmètre non autorisé.
Attac a publié un post dans toute la France sur les réseaux sociaux. Créée en France en 1998, l'organisation altermondialiste soutient l'une ses siennes, la septuagénaire Geneviève Legay, grièvement blessée à la tête à Nice lors du 19e samedi de mobilisation des Gilets jaunes. Après avoir lancé un appel aux dons pour financer les frais de justice, ATTAC appelle les manifestants qui se mobilisent ce samedi à brandir un drapeau-arc-en-ciel comme celui que Geneviève Legay portait au moment de sa chute.Attac appelle les manifestants participant à l’#Acte20 des #GiletsJaunes à se munir d’un drapeau arc-en-ciel, comme celui que portait #GenevieveLegay quand elle a été blessée, « pour soutenir Geneviève Legay et défendre le #DroitAManifester »
— Attac France (@attac_fr) 29 mars 2019
Via @afpfrhttps://t.co/Jw4h6ggwrr
A Nice, les manifestants sont appelés à se rassembler à partir de 13h30 à la gare. Les zones non autorisées ont été rendues publiques. Il s'agit de differents axes :
► Place De Gaulle, avenues Malaussena, Médecin, petit velum de la place Masséna, avenue de Verdun.
Le périmètre couvre une zone délimitée par les voies suivantes :
► Au nord par la plassa Carlou Aubert jusqu'à l'intersection avec l'avenue Alexandre Mari, boulevard Jean Jaurès à partr de la place Massena, Place Garibaldi
► A l'ouest par les rues Ségurane, Foresta, place Guynemer
► Au sud par les quais Rauba Capeu et des Etats-Unis
► A l'est par le boulevard Max Gallo jusqu'à l'intersection avec la place Massena.
Il est précisé que les voies publiques ci-dessus énoncées ne sont pas concernées par l'interdiction de manifester.
Une polémique et une prochaine conférence de presse du procureur de la République
Elle "n'a pas été touchée par les forces de sécurité", a assuré deux jours après les faits le procureur de la République de Nice Jean-Michel Prêtre, alors que la famille de la septuagénaire grièvement blessée à la tête a porté plainte pour "violence en réunion avec arme par personnes dépositaires de l'autorité publique contre personne vulnérable"."On assiste à un mensonge d'Etat. Le maire, le préfet, le procureur et M. Macron ont menti pour disculper la police alors que des témoignages disent qu'elle a bien été heurtée par des policiers", a réagi Raphaël Pradeau, porte-parole d'Attac France, après la publication d'un article de Médiapart assurant, sur la foi de témoignages et d'un rapport de police, qu'un policier a bien poussé directement la manifestante.
Attac demande :
— Attac France (@attac_fr) 29 mars 2019
2) la démission du préfet des Alpes Maritimes, qui a donné l’ordre et a déclaré que #GenevieveLegay « a été poussée dans le dos, non pas directement par un membre des forces de l’ordre mais par des personnes reculant dans un mouvement de foule »
Face à cette nouvelle polémique concernant les circonstances de la chute de Geneviève Legay, le procureur de la République Jean-Michel Prêtre tient une conférence de presse en fin de jounée ce vendredi.
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