Attentat 14-juillet: l'enquête sur les éventuelles failles de sécurité reste à Nice

La demande de dépaysement de l'information judiciaire ouverte pour faire la lumière sur le dispositif de sécurité déployé à Nice avant l'attentat commis le 14 juillet a été rejetée. L'information a été confirmée par la Cour d'appel d'Aix-en-Provence.

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Les parents d'un enfant tué dans l'attentat de Nice avaient demandé le dépaysement de la procédure loin de Nice, par la voix de leur avocat Me Yassine Bouzrou, estimant que les liens de travail du parquet avec la préfecture et la mairie risquaient de compromettre l'objectivité de l'enquête.
Le dépaysement se justifiait selon lui parce que "le procureur a lui-même participé aux réunions préparatoires sur les risques d'attentat".

Le parquet général a rejeté la requête tendant au renvoi de l'affaire devant une autre juridiction et à notre  connaissance à ce jour, aucun recours n'a été formé  



a indiqué la Cour d'appel.


23 PLAINTES APRES L'ATTENTAT

Après l'attentat qui a fait 86 morts et 450 blessés, le parquet de Nice avait été rapidement saisi de plaintes contre l'Etat et la municipalité de Nice pour mise en danger de la vie d'autrui, déposées par 23 familles ou proches de
victimes.
Le dossier avait été classé sans suite le 19 janvier par le procureur de la République de Nice Jean-Michel Prêtre, celui-ci estimant qu'il ne pouvait retenir "aucun fait de nature à engager une quelconque responsabilité pénale à l'encontre de quiconque".
Finalement, la plainte avec constitution de partie civile déposée par Me Bouzrou a conduit à l'ouverture le 5 avril d'une information judiciaire confiée à deux magistrats instructeurs.

UN ATTENTAT LE SOIR DE LA FETE NATIONALE

Le soir de l'attentat, plus de 30.000 personnes assistaient au feu d'artifice lorsque Mohamed Lahouaiej Bouhlel, un Tunisien de 31 ans installé en France depuis 2007, a foncé dans la foule avec un camion faisant un carnage.
Très rapidement, une violente polémique a éclaté entre l'ex-maire LR de la ville et premier adjoint en charge de la Sécurité Christian Estrosi et le ministre de l'Intérieur de l'époque Bernard Cazeneuve, autour du dispositif
de sécurité prévu ce soir-là pour protéger la foule.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information