Trois mois après l'attentat, une famille niçoise endeuillée a accepté de nous recevoir chez elle il y a quelques jours. Margaux a perdu sa petite fille de deux ans et demi. "Ma fille était ce que j'avais de plus cher au monde. J'ai laissé ma vie sur la prom."
Trois mois après l'attentat, une famille niçoise endeuillée a accepté de nous recevoir chez elle il y a quelques jours. Laurence Nahon et Antoine Laroche ont recueilli le témoignage touchant de ces parents dont la petite fille de 2 ans et demi compte parmi les victimes...
Ma fille était ce que j'avais de plus cher au monde. J'ai laissé ma vie sur la prom.
Fuir loin, loin de leur ancien quartier. Margaux et ses parents ne pouvaient plus vivre dans leur ancien appartement. Tout leur rappelait Léana, deux ans et demi fauchée le 14 juillet sur la promenade des Anglais.
"Moi, dans ma tête, je me suis dit "ils vont la réanimer". Comme dans les films er bien non. Et on s'en est rendu compte quand le docteur a tiré le drap," soupire le grand-père de Léana.
On lui retire le RSA
Margaux devait commencer un travail d'assistant maternelle. Insurmontable pour une maman en deuil. Elle a dû renoncer. mais parallèlement, son RSA lui a été retiré car elle n'a plus d'enfant à charge. A la douleur s'est ajouté la colère.
Margaux et ses parents assisteront à l'hommage national aux victimes de Nice samedi. Un moment douleureux mais indispensable pour se souvenir de Léana.