L'audience solennelle du Tribunal de grande instance de Nice s'est tenue ce matin. Deux axes forts ont été mis en avant: la lutte contre les violences conjugales et la volonté de se rapprocher des autorités italiennes face à la mafia.
"La N'drangheta semble bien implanté à nos portes", indique Eric Bedos. Devant de nombreuses personnalités politiques, de la société civile et de la Cour d'appel d'Aix en Provence, le procureur de la République a aussi mis en évidence les difficultés de fonctionnement subies par le tribunal en fin d'année: - 15 % de personnel, particulièrement au service des greffes ce qui a posé des problèmes dans la gestion de l'exécution des peines et l'enregistrement de nouvelles procédures.
Le nombre de comparutions immédiates a augmenté de 21 %.
La surpopulation de la maison d'arrêt de Nice a été mise en évidence: 161 % chez les hommes et 120 % chez les femmes. Ces taux sont les plus élevés dans le ressort de la cour d'appel d'Aix en Provence.
Pour la présidente du TGI, Dominique Karsenty: "il ne faut pas confondre la bonne administration de la justice et une vision comptable de la justice". 5800 personnes ont été accueillies au palais de justice en 2012 et 8700 consultations juridiques gratuites ont pu être proposées un tiers ayant pour thème la vie familiale.
Enfin, un point "accès aux droits" devrait être installé aux Moulins à Nice dans l'année.