"C'est un président de circonstance, élu par défaut" affirme Eric Ciotti

Eric Ciotti, député des Alpes-Maritimes, s'est exprimé à l'issue de la victoire d'Emmanuel Macron. Pour lui : "C'est un président de circonstance, élu par défaut (...) je ne lui accorde pas ma confiance."

L'essentiel du jour : notre sélection exclusive
Chaque jour, notre rédaction vous réserve le meilleur de l'info régionale. Une sélection rien que pour vous, pour rester en lien avec vos régions.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "L'essentiel du jour : notre sélection exclusive". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

Réaction d’Eric Ciotti à la suite du second  tour de l’élection présidentielle :

“Désormais, la seule bataille qui compte est de gagner les élections législatives. Les Français ont choisi Emmanuel Macron comme président de la République. Je lui adresse mes félicitations républicaines.

Le volume record des abstentions et des votes blancs fait qu'Emmanuel Macron n'est pas élu par une majorité absolue des inscrits, contrairement à Jacques Chirac en 2002. C'est un président de circonstance, élu par défaut.


"élection tronquée"


Il ne faut pas oublier les conditions dans lesquelles s'est déroulé ce scrutin inédit. L'histoire jugera sans doute sévèrement ceux qui ont perturbé cette campagne qui a été un rendez-vous manqué avec les Français. Elle a été tronquée, les sujets de fond n'ont pas été abordés, couverts par la force et la violence des attaques contre François Fillon.

Notre démocratie ne sort pas grandie de cette élection. Il est temps de tourner la page de cette séquence désastreuse.

Même si Emmanuel Macron est le Président de la République et doit bénéficier du respect dû à ses fonctions, je ne lui accorde pas ma confiance.

Contrairement à Jacques Chirac en 2002, il n'a délibérément pas pris la hauteur qui convenait face à la gravité d'un deuxième tour l'opposant au Front national, et il a continué d'attaquer les Républicains avec virulence. Par ailleurs je suis inquiet par son parcours politique qui laisse présager qu'il continuera, sans vraiment l'infléchir, la politique de François Hollande. Enfin je suis préoccupé par la défiance qu'il a affichée, notamment dans les propos qu'il a osé tenir à Alger,  envers notre histoire, notre culture et notre identité.

Nous devons maintenant engager avec une détermination totale la bataille des élections législatives, pour donner une majorité de droite et du centre à la France.

Nous avons un chef de file, François Baroin.

Nous avons un projet : augmenter le pouvoir d'achat au service de l'emploi ; restaurer l'autorité pour lutter contre le terrorisme islamiste et l'insécurité.

Je vais me consacrer à cette bataille des élections législatives pour que les idées, ancrées à droite, que j'ai toujours défendues sans varier, guident la future majorité qui sortira victorieuse les 11 et 18 juin prochains, rassemblée derrière François Baroin.  »

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information