Le temps d'un après-midi, des jeunes de Carras, un quartier de Nice, ont pu jouer aux policiers. Notamment le rôle d'enquêteurs sur des scènes de crime reconstituées. Une façon aussi de tisser des liens entre cette jeunesse et la Police.
"Quand on arrive sur place, on a un individu avec une plaie au niveau de la poitrine et différents éléments sur la scène (de crime), de quels éléments s'agit-il ?" Ainsi, le directeur du centre de loisirs Jeunesse de la Police Nationale, Frank Racano s'adresse aux jeunes qu'il a face à lui ce jour-là.
Certains se risquent à quelques hypothèses : "peut-être est-il mort, car il était ivre ?", lance l'un d'eux, tandis qu'un de ses camarades enchaîne :"l'un était alcoolisé, il a rencontré un autre homme et lui a donné un coup de couteau."
Cet atelier est une nouveauté cette année au centre de loisirs. On y apprend pêle-mêle les empreintes digitales ou encore à analyser une scène de crime. Gants en main, on se prend au jeu. Pour devenir, le temps d'un moment, technicien de police scientifique.
Mises en situation
"Ces mises en situation demandent de l'écoute et de la précision", explique Frank Racano. Et d'ajouter : "ce genre d'ateliers peut faire naître des vocations. Le but recherché, c'est de renforcer les liens entre les jeunes et la Police."
Dans cet autre atelier, plus classique, on apprend les gestes qui sauvent. Un des participants qui se prête de bonne grâce à l'exercice en faisant le rôle de victime lance : "il m'a peut-être sauvé !"
150 jeunes participent à des exercices chaque année à Nice à travers des ateliers de ce type.