Cancer du sein: bilan un an après le premier traitement ambulatoire révolutionnaire au centre Lacassagne à Nice

Depuis près d'un an, 28 patientes ont pu bénéficier de ce traitement unique mis en place à Nice. L'opération et la radiothérapie se font en une seule journée au lieu d'un traitement complet de plus de 6 semaines. 

C'était une première mondiale à Nice, au centre Antoine Lacassagne, le traitement du cancer du sein en une seule journée. Un nouvel outil permet de "guérir" en un jour les "petits" cancer.
Le 19 novembre 2018 la première patiente a été opérée et traitée par radiothérapie en deux minutes. Il faut habituellement plus d'une demi-heure, 4 jours d'hospitalisation et 6 semaines de radiothérapie. 

28 patientes 

Depuis 2018, 28 patientes ont pu bénéficier de ce protocole et de cette machine (le papillon +) dans le cadre d'une étude clinique contrôlée par la Haute autorité de santé. La radiothérapie péropératoires existait déjà. C'est le principe de radiothérapie en même temps que la chirurgie. Mais le système actuel nécessite plus d'une demi-heure d'anesthésie générale, la convalescence est donc plus longue.

2 minutes contre 30 auparavant 

Cette nouvelle technique de radiothérapie péropératoire opérée grâce à la machine "papillon +" permet de réduire le temps d'exposition au rayon. La procédure est plus courte, plus légère et ne nécessite pas de séances supplémentaires de radiothérapie. 

Tous les détails dans notre article lors du lancement ►

Le cancer du sein en chiffres

En France 45 000 nouveaux cas de cancer du sein sont détectés par an. Les tumeurs sont à l'origine de 12 000 décès. Grâce au dépistage, les petits cancers du sein (tumeur unique de moins de 2 cm de diamètre sans atteinte ganglionnaire) sont diagnostiqués de plus en plus souvent. Ils guérissent dans la majorité des cas et sont traités en enlevant la tumeur lors d’une intervention chirurgicale (tumorectomie), suivie de 6 semaines de radiothérapie pour éviter une rechute locale dans le sein préservé.
 
 

On espère au moins 90% de guérisons et moins de 4% de rechute locale. Pr Jean Pierre Gérard

En 2018, le professeur Jean-Pierre Gérard en charge du projet espérait une rémission pour ses patientes et une généralisation de sa machine. A ce stade, en octobre 2019, les patientes se sentent bien et restent sous surveillance. Il faudra plus de recul (plusieurs années) pour être sûr d'une rémission. Si le système intéresse d'autres établissements il n'est pour l'instant exploité qu'au centre Antoine Lacassagne. 
 

 

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