"Casserolade" à Nice : 200 à 300 manifestants contre la réforme des retraites

Quelques centaines de personnes étaient réunies ce lundi soir, pour un concert de casseroles et protester contre la loi sur la réforme des retraites. Le cortège s'est regroupé dans le Vieux-Nice avant de rejoindre la permanence de Chistian Estrosi dans le centre-ville.

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Devant la mairie, place centrale, rue Gioffredo ou avenue Félix-Faure... Le cortège des opposants à la réforme des retraites a déambulé hier soir, 24 avril, à travers une partie de la ville de Nice, avec pour but de marteler - en musique - son opposition à la réforme des retraites. Une loi déjà adoptée, votée par le Sénat, mais pas par l'Assemblée nationale.

Entre 200 et 300 personnes se sont d'abord réunies devant la mairie, mais n'ont pas pu faire de bruit sous les fenêtres de la mairie, les forces de l'ordre bloquant l'entrée de la rue. Ils se sont toutefois largement adonnés à un concert à grand renfort de casseroles, gourdes et bols en métal, mais aussi des poêles.

Un nouveau moyen de se faire entendre pour ces manifestants, remise au goût du jour le soir de la dernière allocution du président de la République le 17 avril.

Le lancé du "paillassou" à l'effigie du Chef de l'Etat a même été ressorti pour l'occasion.

Le cortège a ensuite traversé le Paillon pour emprunter l'avenue Félix-Faure afin de se rendre devant la permanence du maire Christian Estrosi, située rue Gioffredo.

Syndicats, gilets jaunes, association et parti politique

La CGT, Attac 06, Sud Solidaires, La France insoumise, ont pris part à cette soirée de contestation. Tout comme des personnes se revendiquant du mouvement des "gilets jaunes" qui voient dans ce nouveau mouvement l'espoir de pousser le président à la démission. 

"Ce n'est pas si vieux les casseroles, moi, c'est la deuxième fois que je viens mais ça va s'arrêter maintenant. On est au bord de la révolution, il va dégager Macron. Moi, je ne suis pas là pour les retraites, le 49-3 il nous l'a mis bien à l'envers. Il s'est mis tout le peuple à dos, tant mieux. Moi je suis gilet jaune, cela fait bientôt 5 ans que l'on est dans la rue, on a été très patients. Alors son mépris, ses petites phrases assassines..." confie une manifestante.

Du côté de l'association pour la taxation des transactions financières et pour l'action citoyenne, Attac 06, on se réjouit de trouver du soutien auprès des passants.

Il n'y a eu aucun changement, cela fait des semaines que l'on est dans la rue. Il y a 70% de la population qui est contre (la réforme des retraites, Ndlr). Regardez les sourires et les applaudissements des gens quand on passe. Tout le monde en a ras-le-bol et Macron fait comme s'il n'y avait pas de démocratie, qu'il pouvait décider tout seul, donc nous continue à dire que l'on n'est pas d'accord contre la réforme des retraites.

Mäelle Delavaud, membre d'Attac 06

Olivier Salerno, de La France insoumise des Alpes-Maritimes, souhaite que l'exécutif fasse machine arrière car le "pays va être ingouvernable".

"Partout où ils vont aller, partout, ils vont être accueillis - Pap Ndiaye s'est encore fait attendre tout à l'heure (à la gare de Lyon à Paris, Ndlr) [...] Ils ne comprennent pas, on ne veut pas de ce projet de réforme des retraites. C'est à lui de fléchir, pas à nous" explique le militant du parti de Jean-Luc Mélenchon.

La loi a toutefois déjà été promulguée, elle rentrera en application le 1er septembre prochain.

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