Ce mercredi matin, une cinquantaine de cheminots se sont rendus à Nice, devant la permanence du député de la majorité Cédric Roussel (LREM), pour protester contre l'attitude du gouvernement.
Cécric Roussel, député de la 3e circonscription des Alpes-Maritimes, était absent. La cinquantaine de cheminots venus manifester contre l'attitude du gouvernement et contre la réforme de la SNCF a pu échanger avec une collaboratrice du député.
Pas de violence
Certains cheminots ont jeté des vêtements à l'intérieur de la permanence. Le message que les manifestants ont voulu faire passer est "le gouvernement veut mettre les cheminots à poil, on l'envoie se rhabiller"
L'action, organisée par l'intersyndicale, a duré une dizaine de minutes et le choix du lieu a été décidé au dernier moment. Il n'y a eu aucun débordement, aucune violence et également aucune présence des forces de l'ordre. comme le montre le reportage d'Olivier Chartier et Djamel Mouaki :
Ce mardi, ils avaient déjà organisé une opération "zéro train" à la gare Nice Saint-Augustin à l'appel de Sud-rail et Solidaires. Les cheminots promettent d'autres actions à venir dans les Alpes-Maritimes notamment le 14 mai pour une mobilisation nationale appelée "gare déserte".
Cédric Roussel "déplore les débordements"
Le député de La République En Marche Cédric Roussel a réagi hier soir par communiqué à la manifestation des cheminots. Il dénonce une "opération de communication" :"Les manifestants ont donc été accueillis par la collaboratrice, seule présente, qui a tenté d’amorcer le dialogue tout naturellement en proposant un rendez-vous dès vendredi avec le député.
Malgré cela, les manifestants se sont montrés fermés à toute concertation et irrespectueux, tant verbalement que physiquement. Après écho de phrases telle que « le gouvernement veut nous mettre à poil, on l’envoie se rhabiller », ils n’ont eu pour seule réponse que de lancer une pluie de vêtements dans la permanence ainsi que sur la collaboratrice du député, positionnée devant la porte, avant de dégrader la vitrine par une multitude d'autocollants.
La collaboratrice qui s’est sentie agressée et choquée par ce mode opératoire, s’est repliée dans l’enceinte de la permanence parlementaire."
Le députe de la 3e circonscription des Alpes-Maritimes dit rester ouvert au dialogue au sujet de la réforme de la SNCF.