Réunis en assemblée générale à Nice au 24è jour de grève, ils considèrent que le directeur départemental fait preuve d'"incompétence et de canailleries". En ligne de mire : sa position sur la comptabilisation des jours de grève, alignée sur ma position nationale.
Ils ont décidé de frapper fort. Les cheminots, qui cessent le travaillent pendant 48 jours tous les cinq jours, en sont à leur 24 è jour de grève. Et alors que le Sénat examine le projet de la réforme ferroviaire voulue par le gouvernement, les agents de la SNCF ont tenu une assemblée générale ce mardi matin sur le parvis de la gare de Nice.
Les grévistes sont en colère, ils lui reprochent de s'aligner depuis le début du conflit sur la position de la direction nationale et ils expliquent ne plus faire confiance à leur directeur départemental.
Le 31 mai la justice se prononcera sur le décompte des jours de grève, qui oppose la direction et les syndicats.
En attendant, ils ont voté symboliquement la destitution de leur directeur départemental.
Interpelé par une centaine de cheminots, le directeur régional a répondu à leurs questions ce mardi après-midi. "Il a fait preuve de beaucoup de maladresse et de malhonnêteté dans ses réponses", a affirmé Michael Albin de la CGT Cheminots.
Le 12 ème round de cette grève se termine ce soir. Prochain mouvement dans 5 jours.