Christian Estrosi : Je ne désespère pas de pouvoir peser dans ma famille politique pour retrouver ses fondamentaux

Le maire LR de Nice et président de la Métropole était l'invité politique sur Radio Classique ce mardi matin. Il est revenu la situation de son parti après la déroute des élections européennes et s'est étonné du report des investitures dans certaines villes dont la sienne.  

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Au lendemain de la visite de Gérard Larcher, président LR du Sénat sur la Côte d'Azur, le maire de Nice, Christian Estrosi, LR lui aussi, était l'invité politique sur Radio Classique.
Pendant 10 minutes, il a évoqué la situation de son parti, défait lors des élections européennes avec 8% des voix. Présenté comme Macron-compatible depuis l'élection du président de la République, il explique "être toujours Républicain et qu'il ne désespère pas de peser dans sa famille politique pour retrouver ses fondamentaux".
 

Les investitures dans les villes à conflit décidées en octobre


Président LR par intérim, Jean Leonetti, par ailleurs maire d'Antibes, a expliqué que les investitures dans certaines communes "dites à conflit" seraient décidées cet automne. Pour Christian Estrosi, Eric Ciotti, député LR de la première circonscription des Alpes-Maritimes et qui préside la Commission nationale d'investiture du parti, n'est pas étranger à cette décision.
 

Eric Ciotti pourrait être candidat lui aussi à Nice. Il n'a pas pris sa décision.
 
 
Il est quand même curieux que dans une formation qui détient parmi les 10 premières villes de France, deux d'entre elles, à savoir Toulouse et Nice,  ne soient pas inscrites à l'ordre du jour" de la réunion mardi soir de la CNI, regrette Estrosi.
 

Si quitter sa famille politique comme l'ont fait Valérie Pécresse et Xavier Bertrand ou ne pas la quitter vaut le même traitement, j'en tirerai peut-être les mêmes conséquences


prévient-il en guise d'avertissement, rappelant qu'une élection municipale ne se fait pas autour d'un parti.   

Une erreur : taper sur le président de la République


Pour Christian Estrosi, adepte d'une droite "tolérante", l'adversaire, c'est le Rassemblement National de Marine Le Pen.
 

Nous sommes trompés d' adversaire au lendemain des élections présidentielles. On a voulu taper comme des sourds au sein des Républicains sur le président de la République.... Il y a un ennemi, le Rassemblement National...


Pour le reste,  il rappelle que le président Macron porte des réformes que la droite aurait du faire, aurait faite. Je pense au code du travail, à la réforme de la SNCF, à l'assurance chômage et pose une question : Est-ce que nous allons nous montrer comme des opposants déterminés ou au contraire, dire que nous avons à porter notre contribution à ce débat? 
Il rappelle enfin :

Je suis Républicain, Jacques Chirac et Nicolas Sarkozy n'ont jamais exigé de ma part de revendiquer cette étiquette dans mes élections précédentes et j'entends garder toute ma liberté.

 
Le maire de Nice devrait par ailleurs apporter son parrainage  à Christian Jacob", chef de file des députés LR, qui postule à la présidence de LR.
 
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