Crash de la caravelle Ajaccio-Nice : la piste d'un tir de missile prise très au sérieux par le juge d'instruction

Ce 11 septembre 1968, une caravelle effectuant la liaison entre Ajaccio et Nice s'abîme au large d'Antibes après une heure de vol. Le bilan est dramatique : 95 victimes dont 13 enfants. 51 ans après le drame, l'hypothèse d'un tir de missile semble être privilégiée.

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S'agit-il d'un accident inexpliqué, ou bien alors d'un tir de missile à l'origine du crash de la caravelle Ajaccio-Nice ? Le 11 septembre 1968, un avion effectue une liaison entre la Corse et le continent, mais peu avant l'atterrissage, elle s'abîme au large d'Antibes. Il y aura au total 95 victimes dont 13 enfants.
 

Après la catastrophe, l'enquête conclut à un non-lieu. Il y aurait eu un incendie à bord lié au chauffe-eau des toilettes et les faits avaient été déclarés prescrits, avant que le dossier ne soit rouvert pour "soustraction et recel de preuves" en 2011 sur l'insistance des familles.

Mais les familles ne le croient pas à cette version : il apparaît que ce jour-là, des exercices militaires sont pratiqués sur cette zone. Un missile d'essai a t-il touché par erreur l'avion ? Cette hypothèse semble corroborée par des témoins.  
 

Un début de reconnaissance judiciaire


Les représentants des victimes ont été reçus ce vendredi par le juge d'instruction Alain Chemama. Une levée du secret défense avait en effet été officiellement requise fin mars 2018 par le magistrat, pour qui la thèse d'un tir de missile accidentel touchant l'arrière
de l'appareil "doit être prise très au sérieux", selon un document dont l'AFP a pris connaissance.
Reste que malgré la volonté affichée par Emmanuel Macron "que la lumière soit faite sur cette tragédie", quinze mois plus tard, aucun document n'a pu être consulté et la Commission du secret de la défense nationale n'est toujours pas saisie.

Il y a un grand décalage entre la volonté d'aller au bout affichée par les plus hautes autorités politiques de notre pays et le contenu des courriers (...). le gouvernement reste frileux



regrette auprès de l'AFP Mathieu Paoli, 75 ans, président de l'association des familles de victimes.


 
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