En Formule 1 et Formule 2, deux Français ont brillé sur l'asphalte monégasque. Esteban Ocon termine la course à la troisième place dans la catégorie reine, le Grassois termine deuxième en F2.
Charles Leclerc toujours pas prophète en son pays, arrivée surprise de la pluie, le double champion du monde tranquille, et deux Français sur les podiums ce dimanche ! Un week-end de courses s'est achevé ce dimanche 28 mai en terres monégasques où la 80e édition du Grand Prix de Monaco a réservé nombre de surprises.
Tant en Formule 1 qu'en Formule 2. L'épreuve reine a quant à elle été remportée par Max Verstappen, qui a fait honneur à son statut de double champion du monde en titre. Il devance l'Espagnol Fernando Alonso et le Français Esteban Ocon.
3e podium en F1 pour Ocon
Au championnat, Verstappen consolide son avance sur son coéquipier Sergio Pérez, seulement 16e d'un week-end à oublier pour le vainqueur de l'épreuve en 2021. Le Mexicain conserve malgré tout sa deuxième place au général, devant Alonso qui revient à 12 unités du pilote Red Bull au général. Dans un cadre qui allie comme chaque édition une touche de glamour - avec ses yachts amarrés au port - et le cachet historique de l'événement inscrit au calendrier sans discontinuer depuis 1955, le Français Esteban Ocon décroche, lui, le troisième podium de sa carrière en F1.
Quel super week-end, on a amélioré la voiture tout le week-end sans faire un seul faux-pas.
Esteban Ocon, 3e du Grand Prix de Monaco de Formule 1Agence France-Presse
Grâce à sa 3e place, il offre également à Alpine, le constructeur automobile français, son premier podium depuis 2021. Son coéquipier Pierre Gasly termine 7e.
Sous les yeux d'un parterre de stars - où figuraient notamment le joueur du PSG Neymar et l'acteur britannique Tom Holland - l'enfant du pays Charles Leclerc (Ferrari) termine 6e derrière les Mercedes des Britanniques Lewis Hamilton et George Russell.
La veille, le Monégasque, qualifié 3e, avait été pénalisé de trois places pour avoir gêné en qualifications la McLaren du Britannique Lando Norris, 9e à la fin de la course.
À l'extinction des feux dimanche, le vice-champion en titre s'était donc élancé depuis la 6e place. Avant de franchir la ligne d'arrivée 78 tours plus tard, avec le regret d'avoir encore échoué à décrocher un premier podium chez lui.
Un Grassois sur le podium en F2
Monaco, ce n'est pas que de la Formule 1, le circuit voit aussi courir l'antichambre de la catégorie reine des sports mécaniques.
Le Grassois Théo Pourchaire, grand espoir de son sport et vice-champion du monde la saison passée, a également brillé sur le circuit ce dimanche. Il a terminé la course à la deuxième place.
Vainqueur de la première course de la saison, en mars au Bahreïn, l'Azuréen s'est déjà imposé à Monaco. Un circuit qu'il connait depuis l'enfance. En octobre dernier, il s'était confié à la rédaction de France 3 Côte d'Azur, dans une longue interview, évoquant ses souvenirs, enfant, en terres monégasques.
"Mon premier vrai souvenir, c'est surtout lorsque je suis allé voir le Grand Prix de Monaco, en 2006, avec Schumacher et Alonso qui couraient. C'était fou, avec le bruit des voitures... Elles étaient très... expressives" se rappelait-il alors qu'il s'apprêtait à s'envoler pour les Etats-Unis, à Austin au Texas, pour piloter une F1 en tant que pilote de réserve de l'écurie Alfa-Romeo.
Actuel deuxième du championnat, il peut espérer cette année devenir champion du monde alors qu'il n'a que 5 points de retard sur le Danois Frederik Vesti. Le pilote l'a précédé au finish ce week-end à Monaco. Restent huit courses avant la fin de la saison. Début juin, direction l'Espagne et le tracé du Barcelona-Catalunya pour celui qui fêtera ses 20 ans en août prochain.
-Avec AFP