DIRECT. Mobilisation des lycéens à Nice : 35 jeunes ce jeudi soir en garde à vue

Ce jeudi matin, les élèves ont bloqué et manifesté notamment devant le lycée du parc Impérial à Nice et le lycée Masséna. Des pétards et des fumigènes ont éclaté. 35 jeunes sont en garde à vue ce soir. 8 établissements sur les 59 des Alpes-Maritimes étaient mobilisés.

"Macron, démission !" Même s'ils n'ont pas tous l'âge de voter, la mobilisation des lycéens continue dans les Alpes-Maritimes. Depuis ce matin, 7h30, les élèves bloquent le lycée Albert Calmette et défilent dans les rues de Nice. 10 jeunes ont été interpellés, au moins quatre établissements touchés.

► 18h45 : Le procureur de la République nous a confirmé que 35 jeunes, pour la plupart mineurs, sont ce soir en garde à vue suite aux incident survenus à Nice. 7 ont été remis en liberté sur l'ensemble des interpellations de cette journée. Ils feront l'objet soit de convocation et ou d'un rappel à la loi. 
 

► 17h50 : une trentaine de jeunes sont actuellement en garde à vue suite aux manifestations.

La manifestation a dégénéré en un violent face-à-face entre la police et des jeunes aux abords du lycée du Parc Impérial, l'un des plus grands établissement de Nice
avec plus de 1.700 élèves, avec plusieurs interpellations "musclées" selon un enseignant.

► Situation au Parc Impérial : sur les réseaux sociaux, des post annoncent que l'établissement sera fermé demain.

La page de la FCPE publie les dernières informations.

► 15h00 : le rectorat nous a confirmé que les chefs d'établissements seront en maire de Nice ce soir à 18h30 pour faire le point avec Christian Estrosi. Il nous a aussi été précisé que les actions menées ce jeudi étaient aussi le fait de personnes casquées et cagoulées sans rapport avec les lycéens.


► 14h30 : fin des actions selon le police

[#Manifestation] Les Manifestations lycéennes en cours sur l'ensemble du département sont terminées pour l'heure. pic.twitter.com/8Hb8oUAae6

— Police Nationale 06 (@PoliceNat06) 6 décembre 2018

► 13h : rassemblement devant le palais de justice

►  12h45 : la mairie de Nice vient d'annoncer que Christian Estrosi réunira les proviseurs des lycées de la ville en présence de Emmanuel Ethis, Recteur de l’Académie de Nice-Toulon, Chancelier des Universités ce jeudi à 18 heures 30 à l'hôtel de ville.

► 12h40 Des effectifs de la Bac convergent vers le centre-ville alors que les jeunes reviennent eux au lycée Masséna.

► Midi à Nice - Le cortège étudiant est arrivé place Masséna et occupe les voies du tramway à la hauteur des Arcades Galeries Lafayette remonte l'avenue Jean Médecin en direction de la gare.

► Notre reportage devant le lycée général Albert Calmette ce matin : ► Manifestation agitée au Parc Impérial à Nice :
► 11h45 : les lycéens sur la Promenade des Anglais à Nice
  ► 11h 25 : Selon le procureur de la République, une dizaine de jeunes lycéens ont été interpellés lors des actions menées notamment devant el lycée du Parc Impérial à Nice. Il s'agit pour la plupart de jeunes mineurs.

► 11h20 : La situation est tendue aux abords du lycée. Les élèves qui sont à l'intérieur sont en sécurité.

► 11h00 : les élèves se dirigent au vers le lycée du Parc Impérial à Nice. 
 
Manifestation vers 10h30 devant le lycée Masséna :

Pétards et fumigènes

Le blocage a commencé avant les cours, vers 7h30, rue du Maréchal Foch. Ils étaient un millier vers 8 heures, 500 à 600 vers 9h00. Des pétards et des fumigènes ont éclaté, comme l'a constaté notre équipe présente sur place. Les jeunes brandissent des pancartes en carton : "Lycéens en colère", "Non à la sélection, oui à l'éducation".

   

Aucun parcours arrêté

Des effectifs qui diminuent au cours de la matinée. Aucun parcours de manifestation n'est encore arrêté. Les lycéens ne semblent pas d'accord entre eux pour déterminer la suite de leur mouvement. 

Contre Parcoursup

L'appel au blocus a été lancé la semaine dernière sur les réseaux sociaux. Contre Parcoursup, la réforme du Bac et la sélection à l'entrée de l'université. Certains jeunes manifestants sont solidaires du mouvement des "gilets jaunes", d'autres non.