Le Premier ministre Michel Barnier a prononcé son discours à l'Assemblée nationale ce mardi 1er octobre. Baisse du déficit, hausse du SMIC, ouverture de nouvelles places de prisons... Tour d'horizon des réactions politiques, à gauche comme à droite, dans les Alpes-Maritimes.
Un discours mouvementé. Pour sa prise de parole de politique générale ce mardi 1er octobre, le Premier ministre a dû affronter les contestations dans l'Assemblée nationale, notamment de la gauche.
LFI maintient sa volonté de censure
Pour Olivier Salerno, candidat à Nice (Alpes-Maritimes) pendant les élections législatives anticipées de 2024 pour la France insoumise au sein du NFP, le discours n'est pas passé. "C'est un foutage de gueule !", tempête l'homme politique.
Il parle de prendre soin de la République, alors que son gouvernement est illégitime, puisque c'est le NFP qui est arrivé en tête. Il veut taxer les plus riches mais sans plus de précision, et propose une hausse du SMIC trop faible.
Olivier Salernoà France 3 Côte d'Azur
"On reste sur nos positions de censure", continue Olivier Salerno.
Le soutien de Christian Estrosi
Du côté du maire de Nice, Christian Estrosi, vice-président du parti Horizons, membre de la coalition des partis de la majorité présidentielle, la prise de parole aborde au contraire les sujets importants. L'élu a réagi sur le réseau X, anciennement Twitter.
.@MichelBarnier a raison de commencer son discours de politique générale par la question de la dette financière. Si nous n’y prenons garde, elle nous conduira dans l’abîme !
— Christian Estrosi (@cestrosi) October 1, 2024
Pour la maîtriser et la réduire, il faut d’abord réduire les dépenses publiques et lutter contre les…
"Pour faire émerger l’esprit du compromis, il faut prendre exemple sur nos collectivités. Nous le faisons quotidiennement. C’est ainsi que nous sommes devenus les pôles de stabilité du pays", a poursuivi dans un deuxième message Christian Estrosi.
Pas de censure du RN
Au RN, la prise de parole a aussi été bien accueillie. "Son discours va dans le bon sens", se réjouit Lionel Tivoli, député de la deuxième circonscription des Alpes-Maritimes.
Nous accompagnerons et nous voterons ce qui va dans notre sens et dans le sens des Français qui nous ont élus : moins d’immigration, plus de sécurité et plus de pouvoir d’achat.
Lionel Tivoli (RN)à France 3 Côte d'Azur
Lionel Tivoli prévient toutefois : "notre ligne rouge, c'est l'augmentation des impôts pour les classes moyennes."