En misant sur l'aquaponie, une startup niçoise fournit une centaine de restaurants en micropousses

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En misant sur l'aquaponie, une startup niçoise fournit une centaine de restaurants en micropousses. ©Ali Benbourdane-FTV

Qui aurait pu deviner que la culture de micropousses en aquaponie provoquerait un tel engouement auprès des restaurateurs de la Côte d’Azur ? C’était un pari risqué, trois ingénieurs niçois l’ont relevé et envisagent même de voir encore plus grand.

C’est l’histoire de trois ingénieurs, férus d’environnement et de nouvelles technologies, qui se sont lancés en 2020 dans l’aventure toujours risquée de la start-up. Basée à Nice (Alpes-Maritimes), "La Pousseraie" alimente aujourd'hui de nombreux restaurants de la Côte d'Azur.

Tout commence avec une douzaine de variétés différentes de plantes qui sont cultivées dans cette ferme urbaine. Les étagères du local de cette start-up débordent de millions de graines et de micropousses.

Elles sont toutes 100% naturelles et concentrent des goûts et des saveurs en tout genre. Des arômes que vous retrouvez parfois lorsque vous allez au restaurant.

Là, ce sont des pousses de radis rouge qui sont très appréciés des chefs pour leurs côtés piquants, ils utilisent ça au moment du dressage des assiettes.

Juliette Willier, cofondatrice de la Pousseraie

à France 3 Côte d'Azur

Aquaponie et agriculture

Les trois associés ont créé un écosystème en intérieur. Les micro-végétaux poussent toute l’année grâce à l’aquaponie, une méthode qui combine la culture de plantes et l’élevage de poissons.

Combinés aux plantes, les poissons font partie intégrante de la recette.

Les déjections des poissons sont transformées par des bactéries et vont enrichir l’eau en nutriments qui seront directement assimilables par les racines des plantes.

Blanche Duncombe, co-fondatrice de la Pousseraie

à France 3 Côte d'Azur

Récoltées et conditionnées à la main, ces petites plantes de capucine ou de coriandre suscitent un véritable engouement. "Aujourd'hui, on fournit entre 100 et 150 tables toutes les semaines", résume Juliette Willier. "Chaque chef nous commande une ou deux fois par semaine pour avoir les produits les plus frais."

Plus de 15 000 petites boîtes sont ainsi vendues chaque semaine en circuit court. Un souhait des trois fondateurs tournés vers la protection de l’environnement.

(avec Valérie Munch, à Nice)

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