Plusieurs collèges maralpins ont été subi une alerte à la bombe ce lundi 13 novembre dans la matinée. À Nice, les collège Ségurane, Daudet et Mistral ont fait l'objet d'une levée de doute de la part des forces de l'ordre, les militaires de l'opération Sentinelle sont aussi à l'oeuvre. Plusieurs centaines d'élèves ont concernés par ces évacuations.
Trois collèges de Nice, dans les Alpes-Maritimes, ont subi des alertes à la bombe ce lundi 13 novembre dans la matinée.
Ce sont les chefs d'établissement, qui ont tous reçu le même mail, ce lundi 13 novembre, à l'ouverture des établissements. La Direction centrale de la Sécurité publique 06 a été ensuite saisie.
Il s'agit du collège Frédéric-Mistral, à l'ouest de Nice, du collège Alphonse-Daudet situé rue de France, ainsi que du collège Ségurane, à proximité du port. Un peu moins de 900 élèves sont concernés ce lundi matin, dont beaucoup ont été évacués.
Le président du conseil départemental, Charles Ange Ginésy, s'est rendu sur place et à fait savoir sur X (anciennement Twitter) qu'à ces "actes de malveillance dirigés contre des établissements propriété de la collectivité départementale", la réponse serait de "porter plainte pour que les auteurs de ces fausses alertes soient retrouvés et punis."
Je tiens à rassurer parents d’élèves et élèves suite aux 3 fausses alertes à la bombe reçues à Nice dans les collèges Catherine-Ségurane et Frédéric-Mistral évacués, et Alphonse-Daudet où les élèves ont été confinés.
— Charles Ange Ginésy (@ca_ginesy) November 13, 2023
Immédiatement, les conseillers départementaux @BernardChaix,… pic.twitter.com/VqToSM6LU9
Vers 11 heures, les élèves du collège Ségurane ont réintégré leurs classes.
Réintégration en cours des élèves du collège Ségurane. L’alerte à la bombe est terminée. pic.twitter.com/NYeDRORpVk
— Egalliano06 (@tokai06) November 13, 2023
Au collège Daudet, en revanche, aucune évacuation n'a été demandée, nous a fait savoir l'établissement.
Levée de doutes et brigade cynophile
Dans les établissements scolaires, les "levées de doutes sont en cours", affirment la préfecture. "Une procédure conforme en cas d'alertes supposées à la bombe" est activée, fait-on savoir. La sécurité publique confirme que ce sont les maîtres-chiens des Alpes-Maritimes qui sont à l'œuvre pour inspecter les lieux concernés.
On s'oriente certainement vers un canular.
Direction départementale de la sécurité publique des Alpes-Maritimes
Depuis les attaques du Hamas le 7 octobre dernier, les évacuations d'aéroports, écoles, et autres lieux publics se multiplient.
Ce lundi matin, huit ans après les attentats du Bataclan, et au lendemain de la marche contre l'antisémitisme, c'est d'autres alertes similaires sont rapportées en France, avec des évacuations en Ille-et-Vilaine, dans le Nord.
Un mail identique ?
D'après l'Agence France-Presse, "vingt-deux collèges de la Loire, du Rhône et de l'Ain ont fait l'objet d'une alerte à la bombe envoyée simultanément lundi".
"Les établissements, tous situés dans l'académie de Lyon, ont reçu à 05H00 un même mail faisant référence au conflit entre Israël et le Hamas, qui comporte également une demande de rançon de plusieurs millions d'euros" explique encore l'AFP. L'information d'un mail identique a également été confirmée par le rectorat des Alpes-Maritimes.
La semaine passée, en région Paca, neuf collèges des Alpes-de-Haute-Provence ont connu le même sort. Courant octobre, c'est un lycée d'Antibes qui avait été fermé.