François Hollande a dit dimanche soir sur TF1 voir "l'exaspération, la colère" dans l'affaire du bijoutier de Nice qui a mortellement blessé un malfaiteur mercredi mais, a-t-il insisté, "c'est à la justice de faire justice".
François Hollande a dit dimanche soir sur TF1 voir "l'exaspération, la colère" dans l'affaire du bijoutier de Nice qui a mortellement blessé un malfaiteur mercredi mais, a-t-il insisté, "c'est à la justice de faire justice".
"Un terrible drame"
"C'est un terrible drame", a commenté le président, interrogé au journal de 20H00: "Ce bijoutier frappé à coups de crosse et qui a commis un acte -nous verrons lequel, sur le plan judiciaire- après le choc qui était le sien. Et le braqueur tué, 14 condamnations, 19 ans, déjà père de famille...""La justice doit à chaque fois prévaloir. C'est à la justice de faire justice et pas à quelque personne que ce soit d'autre", a ajouté François Hollande. Dans cette affaire, a-t-il dit, "l'exaspération, la colère, je la vois, mais en même temps: la justice, toute la justice, rien que la justice".
Le procureur de la République de Nice a annoncé vendredi l'ouverture d'une information judiciaire pour homicide volontaire à l'encontre du bijoutier et requis son assignation à résidence avec surveillance électronique.
Le président a considéré que les bijoutiers et autres professions, "qui sont agressés, menacés", devaient être "protégés par les forces de police" (...), par la vidéosurveillance... "Nous le faisons", a-t-il assuré, "car je vois bien qu'il y a là un grès grand malaise".
"Nous ferons tout"
"Que chacun soit convaincu que sur la question de sécurité, nous mettrons tous les moyens", a déclaré François Hollande. "Sur les moyens de prévention, sur l'éducation, nous ferons tout"."Parce que quand un pays est miné par ce doute, par l'insécurité, par cette peur, ce pays perd ses références. Cela aussi c'est ma responsabilité, chacun doit rester dans la République et pour ça être sûr qu'il soit protégé", a-t-il dit.