La France ne cédera à "aucun chantage, aucune pression, aucun ultimatum, fût-il le plus odieux, le plus abject". Malgré le rapt du Niçois Hervé Gourdel par un groupe jihadiste en Algérie, "nous continuerons à apporter notre soutien aux autorités irakiennes", a promis le chef de l'Etat.
François Hollande a indiqué s'être entretenu lundi soir avec le Premier ministre algérien Abdelmalek Sellal, "pour que nous puissions coopérer au mieux et que les services puissent échanger toutes les informations utiles".
Il a également salué "la dignité et le courage de sa famille" et a dit avoir parlé ce matin avec les parents. Le président a enfin assuré que la France avait pris "toutes les précautions nécessaires (...) pour écarter d'éventuelles menaces d'attentats"."J'ai pleine confiance dans les forces de sécurité algériennes pour que tout soit fait pour que nous retrouvions notre compatriote", a-t-il ajouté.
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Hervé Gourdel, 55 ans, guide de haute montagne, a été enlevé dimanche par des membres du groupe jihadiste algérien Jund al-Khilafa, qui a fait allégeance à l'organisation Etat islamique (EI). Les ravisseurs ont donné lundi 24 heures aux autorités françaises pour annoncer l'arrêt des frappes aériennes contre l'EI en Irak, un ultimatum rejeté par le gouvernement français.
Rassemblement à Saint-Martin Vésubie:
Une centaine de personnes se sont réunies vers 18h à Saint-Martin Vésubie en soutien à Hervé Gourdel. Il a créé en 1987 un bureau de guides de montagne d'été, basé à Saint-Martin-Vésubie.
