Dépassements d’honoraires illégaux, inégalités territoriales… Malgré une offre de soins large, le Planning familial des Alpes-Maritimes constate encore des freins à l’accès à l’IVG en PACA.

Société
De la vie quotidienne aux grands enjeux, découvrez les sujets qui font la société locale, comme la justice, l’éducation, la santé et la famille.
France Télévisions utilise votre adresse e-mail afin de vous envoyer la newsletter "Société". Vous pouvez vous désinscrire à tout moment via le lien en bas de cette newsletter. Notre politique de confidentialité

En 2020, 22 424 interruptions volontaires de grossesses ont été pratiquées en région Provence-Alpes-Côte-d’Azur. Rapporté au nombre de femmes en âge de procréer, il s’agit du plus fort taux d’IVG en France métropolitaine.

"Les centres IVG des hôpitaux fonctionnent très bien", explique Claire Moracchini, conseillère conjugale et familiale du Planning familial des Alpes-Maritimes. "Il existe également un grand réseau de sages-femmes et de médecins généralistes qui proposent aux femmes une IVG médicamenteuses", se félicite-t-elle.

En ce 28 septembre est la Journée internationale pour le droit à l'avortement, un rassemblement informatif a été organisé à Nice :

Des inégalités territoriales

Cependant, les cartes éditées par ministère de la Santé font apparaître des inégalités territoriales.

Par exemple, 37,5% des femmes des Alpes de Haute-Provence à avoir eu recours à l’IVG l’ont réalisée dans un autre département.

"La qualité d’accueil des femmes est loin d’être la même partout", note aussi le Planning. Certains personnels de santé ont "un comportement négligeant ou malveillant", rapporte Claire Moracchini qui ne compte plus les échographistes faisant écouter les pulsations du cœur du fœtus sans qu’il le leur soit demandé : "On a des témoignages vraiment horribles parfois. Alors même que, si ces professionnels ont un problème avec l’IVG, ils ne devraient tout simplement pas se mettre en situation d’en pratiquer."

600 euros pour une IVG

Mais une autre dérive révolte encore davantage la conseillère conjugale et familiale. Un certain nombre de professionnels pratiqueraient, selon Claire Moracchini, des dépassements d’honoraires illégaux. "Il s’agit de spécialistes, des gynécologues, qui profitent de la situation de ces femmes alors même que l’IVG est supposée être entièrement remboursé par la sécurité sociale", raconte-elle.

"Certaines femmes nous racontent avoir payé 600 euros pour se faire avorter tandis que le tarif est fixé à 189 euros."

Pour assurer une information de qualité à toutes femmes voulant avoir recours à une IVG, le Planning familial a mis en place un numéro vert, le 0 800 08 11 11, ainsi qu’un site internet : ivg-contraception-sexualites.org

 

Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Tous les jours, recevez l’actualité de votre région par newsletter.
Veuillez choisir une région
France Télévisions utilise votre adresse e-mail pour vous envoyer la newsletter de votre région. Vous pouvez vous désabonner à tout moment via le lien en bas de ces newsletters. Notre politique de confidentialité
Je veux en savoir plus sur
le sujet
Veuillez choisir une région
en region
Veuillez choisir une région
sélectionner une région ou un sujet pour confirmer
Toute l'information