L'ancien maire de Nice (1995-2008) Jacques Peyrat, âgé de 81 ans, a annoncé qu'il se représenterait aux élections municipales de 2014 à Nice sur une liste qui pourrait rallier RPF, identitaires et souverainistes, mais sans l'appui du FN.
"Oui je partirai à la bataille dans cette élection. (...) C'est pour moi aujourd'hui un lancement de campagne", a indiqué le chef de l'"Entente républicaine" lors d'une conférence de presse, avant de tenir une réunion publique dans un hôtel de Nice.
"Je serai en effet candidat (...) soit tout seul, soit avec d'autres puisque j'appelle à un rassemblement à mes côtés de toutes celles et tous ceux qui pensent qu'il y a quelque chose à faire dans cette ville de Nice, un certain
nombre de travaux à entreprendre qui n'ont pas été entrepris au cours des cinq années qui viennent de s'écouler", sous la mandature de l'UMP Christian Estrosi, a-t-il dit.
L'avocat a cependant précisé qu'il ne serait pas nécessairement tête de liste.
"Mon âge m'amène à avoir cette position, (...) je ne voudrais pas que ce soit un handicap pour mes partenaires", a-t-il expliqué.
"Je crains que le Front national ne soit pas dans (ces) partenaires", a ajouté M. Peyrat, interrogé à propos d'un parachutage éventuel de Bruno Gollnisch pour les municipales à Nice. "Je suis en face d'un parti qui semble vouloir faire une liste spécifiquement Front national", a-t-il noté.
Candidat malheureux à sa réélection aux dernières municipales de 2008 (25,5% des voix au second tour, derrière l'UMP et le PS), Jacques Peyrat, appuyé par le RPF, le FN et les identitaires niçois de Nissa Rebela, avait été éliminé dès le premier tour des cantonales de mars 2011 en ne recueillant que 21,35% des voix.
Également candidat aux législatives en 2012 dans la première circonscription des Alpes-Maritimes avec les mêmes soutiens, il avait terminé 3ème du scrutin (éliminé au 1er tour avec 16,16% des voix) derrière l'UMP Eric Ciotti et le socialiste Patrick Allemand.
M. Peyrat a lancé sa candidature quelques jours à peine après avoir été relaxé par la cour d'appel d'Aix-en-Provence dans une affaire d'emplois fictifs présumés qui lui était imputée par la municipalité actuelle.
Jacques Peyrat appelle à l'union: