Ce mouvement est né au Canada avec le "Freedom Convoy 2022", et la mobilisation s'étend partout dans le monde. De New-York à la Nouvelle Zélande en passant par Paris, la protestation contre les mesures sanitaires liées au Covid s'intensifie.
Ils ont un objectif : rouler sur Paris avec six convois, en passant par les principales villes de province, dont l'Occitanie, et de paralyser la capitale le week-end prochain. But de l'opération : protester contre les mesures sanitaires, obligation vaccinale, pass sanitaire.
A Nice, un convoi est parti ce mercredi matin : direction Brignoles dans le Var à 14 heures puis Paris, avec une arrivée prévue ce vendredi à 20 heures.
Qui sont ces militants ?
A Nice, ce matin, certains sont venus avec des provisions en signe de soutien, d'autres ne feront qu'une partie d'un trajet. et ils chantent :
Macron, si tu savais, le pass où on se le met !
Des participants au "convoi de la liberté"
A chaque fois, la revendication est la même " On veut garder nos libertés !".
Un participant a 75 ans, il explique, que comme quand il se mobilisait avec les Gilets jaunes, il manifeste pour ces enfants et petits-enfants. Il n'est pas vacciné, et dit ne pas avoir peur. Il ira jusqu'à Brignoles, puis reviendra à la maison.
Un autre militant a décidé lui d'aller jusqu'à Paris et peut-être jusqu'à Bruxelles.
Le monde entier va se rendre compte qu'on est des pacifiques qui prônent l'amour, la paix, la liberté, et qui ont décidé de prendre leur destin en main contre des gouvernements tyranniques. On revit la même période qu'il y a 2 ans, on ne retient pas les leçons de l'histoire.
Un participant au "convoi de la liberté"
Une mobilisation dans tout le pays
En France, de nombreux appels circulent sur les réseaux sociaux. Des groupes Facebook et Telegram dédiés ont été créés. Selon un décompte de l'AFP, ils regroupaient chacun environ 23.000 membres lundi. Les militants veulent faire entendre leur voix pour "le respect des libertés et des droits fondamentaux".
L'état d'urgence au Canada
Dans le centre d'Ottawa, entre 400 et 500 camions occupaient toujours mardi les
rues pour s'opposer aux mesures sanitaires, une situation "hors de contrôle" pour
la ville qui a déclenché ce week-end l'état d'urgence.
Le Premier ministre Justin Trudeau, resté silencieux pendant plusieurs jours,
a dénoncé lundi le mouvement et estimé qu'il fallait que "cela cesse".
"Nous sommes tous fatigués des restrictions, de devoir faire des sacrifices quasiment
tous les jours mais notre responsabilité en tant que gouvernement, c'est d'assurer
la santé et la sécurité de tout le monde", a-t-il dit mardi à la Chambre des communes.
Pour l'heure, les manifestants ne désarment pas
.