La ville de Nice s'est opposée ce lundi à la célébration d'un mariage. Un homme et une femme qui selon les services municipaux sont en voie de radicalisation. Le Procureur a été saisi. Il doit faire savoir s'il reçoit cette opposition. Un sursis à la célébration du dit mariage est prononcé.
"La Ville de Nice s'est opposée à la célébration d'un mariage, qui justifie la saisine du procureur de la République en vue de l'article 165-2 du code civil", a précisé une porte-parole de la mairie, confirmant une information de nos équipes sur la suspension lundi d'un mariage."Le procureur de la République a fait savoir lundi matin à la Ville qu'il recevait cette opposition et a prononcé un sursis à la célébration du dit mariage", a-t-elle ajouté, notant que le couple de futurs mariés avait été prévenu en fin de semaine dernière par la justice.
Le couple et leurs proches interdits de la salle de mariage de la mairie se sont néanmoins présentés lundi vers 15H30, en "bloquant" la rue de l'Hôtel de ville et en "faisant un usage intempestif des avertisseurs", précise la mairie.
Selon une source proche du dossier, le futur marié avait été condamné le 21 janvier par le tribunal correctionnel de Nice, ainsi que deux autres
hommes de confession musulmane, à six mois de prison avec sursis pour avoir agressé un boulanger qu'ils accusaient de pas être un "bon musulman".
L'un des trois hommes faisait l'objet d'une fiche d'individu à surveiller à la direction générale de la sécurité intérieure.
L'avocat du futur marié n'a pas souhaité communiquer lundi sur cette affaire avant de s'entretenir avec son client.
La mairie a déploré aussi "le blocage de la rue Alexandre Mari par des véhicules et l'usage intempestif des avertisseurs." Une "musique" interdite depuis 3 ans à Nice.