Les familles des victimes, réunies en association, cherchent la vérité et la levée du secret défense autour du crash causé selon elles par un tir de missile. Avant l'hommage rendu aujourd'hui à Ajaccio, une cérémonie a eu lieu hier à Nice.
Unis dans le souvenir de la perte de leurs parents. 45 ans après le crash de la caravelle Ajaccio-Nice, les enfants des victimes veulent plus que jamais savoir.
Convaincus que l'avion a été touché par un missile, l'association des familles des victimes a multiplié les procédures pour que cette thèse soit enfin officiellement reconnue.
Leur ténacité a fini par payer. En mars 2012, l'enquête pour dissimulation de preuves est relancée par Eric de Montgolfier, sur la base de nouveaux témoignages. Le jour du crash, les Renseignements Généraux auraient saisi dans les locaux de France 3 Côte d'Azur des enregistrements compromettants pour l'armée, des bandes-son accréditant un peu plus la thèse de l'accident causé par un tir de missile.
Les conclusions de l'enquête sont attendues pour la fin de l'année. Elles apporteront peut-être aux familles les réponses qu'elles attendent depuis 45 ans.