Le CHU de Nice retrouve un hélicoptère pour assurer les urgences

Le centre hospitalier universitaire de Nice n'avait plus d'hélicoptère pour les urgences depuis début janvier. Un appareil d'une société italienne est sur site en attendant l'hélicoptère habituel qui devrait revenir cette semaine.

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Le toit de l’hôpital de l’Archet 2 à Nice (Alpes-Maritimes) a retrouvé son hélicoptère, même s'il s'agit d'un appareil temporaire et d'un équipage temporaire également.

Le nouvel appareil est italien et les personnes qui le pilotent aussi. Le pilote et son copilote parlent très bien le français et leur hélicoptère est opérationnel.

Cette situation doit durer jusqu'au retour de l'ancienne machine, prévu cette semaine.

"Ça n'est pas normal"

"Sur la forme, c'est une bonne nouvelle mais, sur le fond, notre position n'a pas changé", réagit Stéphane Gauberti, secrétaire général de la CGT Santé au CHU de Nice. "Ça n'est pas normal, avec un contrat de plus d'un million d'euros !", poursuit-il.

Le syndicaliste se demande comment une société, dont le contrat "dépasse un million d'euros par an", n'a pas su fournir d'appareil de remplacement viable pendant près de deux semaines.

Depuis le 3 janvier, le CHU de Nice n'avait plus d'hélicoptère et la piste d'atterrissage située sur le toit de l'hôpital l'Archet 2 restait vide.

Manque d'anticipation

La société britannique Babcop, censée fournir au CHU un hélicoptère 365 jours par an, a dû envoyer l’appareil en maintenance début janvier, tout comme la machine censée le remplacer dans la foulée. 

Le CHU a fait appel aux hélicoptères d’autres structures pour transporter par les airs les patients en urgence vitale.

"On a eu des transports héliportés qui auraient dû se faire par SAMU 06, sans retard de prise en charge, par voie terrestre aussi, sans aggraver non plus la prise en charge", explique le docteur Julie Contenti, cheffe de service du département médecine d’urgence.

Comment expliquer ce manque d'anticipation malgré l'importance des urgences vitales ? La société britannique doit-elle payer des pénalités ?

Nous avons contacté la société Babcop et le CHU de Nice, qui n'ont pas donné de réponses à nos questions.

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