Les anciens élèves en rêvent, le vice-président de la Région aussi ! Michel Vauzelle a annoncé hier mardi le lancement d’une procédure de classement pour la protection de cet établissement prestigieux, symbole de l'excellence à Nice. Un lieu dévolu à l’éducation depuis 391 ans.
Si le classement en tant que Monument historique est accepté, cela apportera un prestige et une reconnaissance supplémentaires à cet établissement.
Cette démarche a été initiée par l’Association amicale des anciens élèves du Lycée Masséna avec le soutien du proviseur, Henri-Laurent Brusa.
Le but n'est pas de faire classer l’intégralité du site puisque l’horloge est déjà répertoriée comme monument historique mais d’étendre le classement au restant du bâti.
Parmi ses anciens élèves, les écrivains Jean d’Ormesson, Joseph Kessel, Jean-Marie Le Clézio, Max Gallo, le prix Nobel de la Paix 1968 René Cassin, l’aviateur Roland Garros ou encore le peintre Yves Klein.
En 1963, le lycée de garçons de Nice fut officiellement dénommé «Lycée Masséna» en souvenir de l'active participation du Maréchal d'Empire à la construction du premier lycée impérial.
Reportage MASSA Pascal, Loth Benoît et Buyse Laurence :
Un bref rappel historique (Histoire complète du lycée) :
L’histoire de ce lieu s’ancre dans l’histoire de la ville, de ce comté et de cette région. Le Lycée Masséna, c’est d’abord un patrimoine historique, puisque cet emplacement est dévolu à l’Education depuis 391 ans.
D’abord couvent augustin construit en 1623, puis « école centrale » sous la Révolution, c’est en 1803 que les travaux commencèrent pour transformer cet établissement en un « lycée impérial » qui ouvrit finalement ses portes en 1812.
Subissant les aléas de l’Histoire, il devint un "Collegio Convitto Nazionale" en 1848.
C’est ici que les électeurs furent appelés à voter pour le rattachement du comté de Nice à la France le 15 avril 1860. Le lycée redeviendra alors « impérial », puis « national ».