Les parents de Camille Muffat, la nageuse niçoise décédée lors du tournage de l'émission de téléréalité "Dropped" le 9 mars, se sont exprimés sur la page Facebook de la Fédération française de natation. "Soyez mobilisés et souriants comme elle l’a toujours été."
Voici le texte diffusé par les parents de Camille Muffat:
"Les témoignages d’affection, les mots de soutien, les hommages, des passionnés et pratiquants de la natation ont été immenses à l’occasion de la disparition de Camille. Pour nous sa famille et tous ceux qui l’aiment, ces nombreuses marques d’attention, de tendresse sont précieuses. Nous remercions très sincèrement toutes celles et ceux qui ont pris le soin d’exprimer leur peine et leurs souvenirs avec nous, auprès de nous.Ainsi, et notamment les plus jeunes, si vous pensez à elle, dans vos vies, lors de vos entraînements et prochaines compétitions, imaginez la d’abord comme un moteur pour vous investir « à fond ». Soyez mobilisés et souriants comme elle l’a toujours été.
"Sa maman et son papa, Laurence et Guy Muffat."
Arrivés des cercueils dimanche matin à Paris
Les cercueils de la navigatrice Florence Arthaud, de la nageuse Camille Muffat, du boxeur Alexis Vastine et de cinq membres de l'équipe de tournage de l'émission "Dropped", actuellement à Buenos Aires, arriveront dimanche à 11H00 à l'aéroport de Roissy par le vol Air France Buenos Aires-Paris, selon une source proche du dossier.Le 9 mars, huit Français sont morts quand les deux hélicoptères affrétés pour le tournage de l'émission de téléréalité "Dropped" sont entrés en collision et se sont écrasés peu après leur décollage du village de Villa Castelli, au pied de la cordillère des Andes.
Le frère de Florence Arthaud, lui-même ancien pilote d'hélicoptère, a mis en cause vendredi les conditions du tournage de "Dropped"
"On est dans une chasse à l'image. On a complètement zappé les règles de sécurité. On a pourtant des pilotes qui ont plus de 10.000 heures de vol, qui sont des pilotes chevronnés mais qui commettent cette imprudence, qui font un vol désorganisé et beaucoup trop empressé", a ajouté Hubert Arthaud.Selon lui, les règles de sécurité auraient été de "faire décoller les deux hélicoptères l'un après l'autre. Que le premier hélicoptère se mette en vol stationnaire, qu'il définisse une altitude de vol avec le deuxième hélicoptère. Qu'il n'y ait pas cette excitation, cette urgence à prendre le plus d'images possibles".
"Si le briefing de sécurité avait été fait, l'accident ne se serait pas produit, c'est une évidence", a-t-il estimé, ajoutant qu'il était trop tôt pour évoquer d'éventuelles poursuites judiciaires.