90 ans après son inauguration, la ligne internationale Nice-Breil-Cunéo-Vintimille vit toujours dans l'incertitude. Les 2 états, français et italien doivent signer une nouvelle convention pour mieux répartir les coûts de fonctionnement. Tandis que les usagers s’inquiètent.
C’est pour défendre « leur train » qu’une fois par mois un comité de défense se réunit. Aujourd’hui les membres craignent la disparition de certaines gares et surtout, à terme, la disparition de la ligne Nice-Breil-Cunéo-Vintimille.
Les problèmes ont ressurgit en 2013 quand les italiens ont cessé d’entretenir la ligne. La vitesse a alors été réduite, passant de 12 allers retours à seulement 2 entre Limone, Tende, Breil et Vintimille.
Les 2 régions française et italienne doivent harmoniser leurs propositions et mettre la main à la poche pour faire les travaux et aménagements nécessaires. Quant aux usagers, ils continuent à se battre pour cette ligne. Des 2 côtés de la frontière, les usagers se mobilisent et enchainent les manifestations. Leur souhait aujourd'hui : redonner à la ligne sa dimension internationale.
Le statut de la ligne internationale Nice-Breil-Cunéo-Vintimille doit être rediscuté.
Relier Nice au Piémont, mettre la capitale azuréenne à moins de 3 heures de Turin, c'est l'espoir des défenseurs de cette ligne qui existe depuis 90 ans et qui a toujours autant d’adeptes.