L'association Droit au logement (Dal) a annoncé qu'elle allait demander au ministère du Logement une enquête sur Nice.
L'association Droit au logement (Dal), qui activait ce jeudi à Nice son comité des Alpes-Maritimes, a annoncé qu'elle allait demander au ministère du Logement une enquête afin d'expliquer la vacance de 3.000 logements sociaux dans la ville du maire UMP Christian Estrosi.
"La Ville de Nice détruit des logements sociaux au fur et à mesure qu'elle en construit" et aujourd'hui, "3.000 logements sociaux seraient vides!", a dénoncé le porte-parole national du Dal, Jean-Baptiste Eyraud, évoquant une situation "scandaleuse".
"Comment se fait-il qu'il y ait autant de logements vacants alors que la liste d'attente est si longue" pour obtenir des HLM, a-t-il poursuivi, avant d'annoncer qu'il allait "demander au ministère du Logement une enquête sur ces HLM qui sont inoccupés".
Ce jeudi, un collectif d'associations azuréennes, qui soutiennent depuis 2007 les mal-logés du département, ont annoncé leur ralliement au Dal et la création du comité Dal 06.
Derrière une banderole "Droit au logement pour tous", une cinquantaine de militants ont manifesté en déambulant dans la ville de 10H00 à 11H00, aux cris de "Un logement, c'est un droit", "Un toit, c'est la loi", ou encore "Application de la loi de réquisition".
Les militants se sont déplacés sur les sites de deux hôtels désaffectés afin de réclamer leur réquisition et de dénoncer les 57.000 logements vacants et inutilisés qui existeraient dans les Alpes-Maritimes et les 23.000 recensés sur Nice, selon une étude Insee de 2008.
Reportage Morin M. Soffer J. David C.