Le masque au collège, avec les grands-parents... Trois questions à une infectiologue niçoise

Alors que le département des Alpes-Maritimes est classé en rouge, le port du masque devient de plus en plus la règle. Nous avons posé trois questions à Elisa Demonchy, infectiologue à l’hôpital Larchet de Nice.

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Au travail ou à l'école, cette rentrée 2020 est placée sous le signe du masque. Alors que le département est classé en rouge, zone vulnérable avancée, les parents s’inquiètent pour leurs enfants qui vont passer plusieurs heures dans les mêmes salles, confinés à 20, 30 élèves ou plus.

Le port du masque est de fait devenu obligatoire pour les collégiens, les salariés et pour protéger les grands-parents… Comment bien gérer ce nouvel accessoire indispensable pour éviter la propagation du virus, se protéger et protéger les autres ?

► Nous avons posé trois questions à Elisa Demonchy, infectiologue à l’hôpital Larchet de Nice.

  •  Peut-on attraper le Covid 19 à l’école ?
"Le risque est très faible de contamination à l’école. Il y a eu très peu de cas d’enfants malades. Sur la ville de Nice, il y a eu moins de 20 cas positifs."
  • Au collège, au lycée, où est-il efficace de porter le masque ?
"Il faut privilégier les moments où la distanciation sociale n’est pas possible : dans les moments de convivialité, dans la cour, ou bien dans les classes qu’on ne peut pas aérer, où l’on ne peut pas respecter la règle d’1 mètre. Ça va avoir un impact sur les collégiens qui vont entrer en 6ème."
  • On sait que les grands-parents sont les plus touchés. Faut-il limiter les contacts avec les grands-parents ?
"Si on n’a pas de symptômes, il faut vraiment réaliser une distance sociale d’un mètre. Donc, on va plutôt les voir à l’extérieur, en respectant la distance d’1 mètre et si possible porter le masque.
Par contre si on a des symptômes, que vous avez prévu un repas avec votre grand-mère et que vous avez un nez qui coule, un peu de fièvre, il faut annuler cette rencontre. Donc, il faut vraiment modifier ses rapports avec les personnes vulnérables pour éviter de les contaminer et qu’elles ne tombent malades.
 
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