L'Olympique Lyonnais l'emporte sur l'OGC Nice 1-0 ce 16 février. L'arbitrage du match a été critiqué. Au retour, un bus de supporters a été caillassé... Retour sur un match mouvementé qui suscite des réactions jusqu'au gouvernement.
Malgré un bon début de match, l'OGC Nice se laisse dépasser. L'Olympique Lyonnais ouvre le score à la 22e minutes. En seconde mi-temps, le jeu est plus équilibré, mais l'OGC Nice ne parvient pas à marquer. Le match se termine sur un score de 1-0 pour Lyon.
Bus caillassé
Le bus de supporter a pris une pierre dans le pare-brise sur l'autoroute A46 dans la nuit de vendredi à samedi vers 00h45. La préfecture du Rhône a confirmé à l'AFP qu'un passager avait été touché, mais n'avait pas souhaité être pris en charge.
Le bus et sa trentaine de supporters est reparti après les constatations.
Le bus a été touché par une pierre, vraisemblablement lancée depuis un pont, qui a traversé le pare-brise et touché un passager.
a expliqué la préfecture à l'AFP.
Sur les réseaux sociaux, le Club des Supporters de Nice et l'OGC Nice ont dénoncé le caillassage du bus sur le retour après le match : "Ça se permet de critiquer les marseillais mais ça ne vaut guère mieux ! Encore un déplacement à proscrire. Rien ne changera jamais avec ces individus qui sont des criminels en puissance. Et comme c’est encore à l’extérieur du stade, aucune responsabilité !!!!!"
Aucune rivalité sportive ne justifie un tel comportement. Les supporters niçois et leurs chauffeurs ont évité ce qui aurait pu être un terrible accident alors qu'ils se trouvaient sur l'autoroute. La police poursuit ses recherches afin de présenter le.s auteur.s devant la justice.
a répondu la préfète du Rhône via X.
L’#OGCNice apporte tout son soutien au Club des Supporters dont le bus a été pris pour cible sur la route du retour vers Nice, et tout particulièrement à l’un de ses membres blessé lors du caillassage 🙏🏻
— OGC Nice (@ogcnice) February 17, 2024
Le club appelle les autorités à faire toute la lumière sur cet incident dont…
De son côté, le dirigeant du club lyonnais a, lui aussi, condamné cet acte. Enfin, la ministre des sports, Amélie Oudéa-Castéra a réagit sur twitter : " Une nouvelle fois, la violence de quelques-uns vient marquer un après match et abîmer la compétition sportive que nous apprécions tous. Fort du travail engagé depuis plusieurs mois sur ce sujet avec tous les acteurs, nous prendrons les mesures qui s'imposent pour renforcer encore la lutte contre ce que la bêtise ou l'inconscience coûtent au football. Soutien au supporter niçois blessé et à tous ceux qui ont subi cette attaque. Pensées pour l'OGC Nice".
Une nouvelle fois, la violence de quelques-uns vient marquer un après-match et abîmer la compétition sportive que nous apprécions tous.
— Amélie Oudéa-Castéra (@AOC1978) February 17, 2024
Forts du travail engagé depuis plusieurs mois sur ce sujet avec tous les acteurs, nous prendrons les mesures qui s’imposent pour renforcer… https://t.co/P1TM4eTowf
Deux penalties ?
En zone mixte, Jean-Pierre Rivère, le président du club s'est exprimé à la presse sur l'arbitrage : " c'est normal qu'un arbitre fasse des erreurs, si je prenais un sifflet, moi aussi, je ferais des erreurs, mais là ça s'accumule, ça fait plusieurs matchs".
Monsieur Turpin est peut-être intouchable, ses décisions indiscutables
Jean-Pierre Rivère, Président de l'OGC NiceEn zone mixte le 16 février 2024
Le président explique avoir voulu discuter avec l'arbitre en fin de match : " il m'a dit : ne me touchez pas, ne me montrez pas du doigt, à un moment, il faut qu'il redescende." Le président revient aussi sur le contexte des matchs précédents : "déjà pendant le match contre Monaco, il sort Dante, ok... Là face à Lyon j'étais inquiet, une intuition..."
Pour le président, l'utilisation de la "VAR" (l'assistance vidéo à l'arbitrage) aurait dû permettre de rétablir les choses, selon lui, il y avait deux penalties.
Ces deux penalties auraient pu changer l'issue du match. L'OGC Nice se trouve pour l'instant en deuxième position du classement.