La "médaille de reconnaissance aux victimes du terrorisme" a été décernée à 40 nouvelles personnes, dont 16 à titre posthume. 36 victimes de l'attentat de Nice avaient déjà en novembre dernier reçu cette reconnaissance. 14 le sont cette fois-ci.
En novembre dernier, 36 personnes avaient pour la première fois été collectiveent décorées pour certaines à titre posthume.
Publiée au Journal officiel, la deuxième "promotion collective" de cette médaille créée à la suite des attentats de 2015 concerne des victimes de six actes terroristes commis en France et un à l'étranger depuis 2007. Plusieurs d'entre elles sont étrangères.
Parmi les médaillés, les victimes des attentats du 13 novembre 2015 à Paris et 14 personnes du 14 juillet 2016 à Nice sont les plus nombreuses. 3 le sont à titre posthume.
En novembre dernier, la première promotion avait distingué 124 personnes impliquées dans 21 actions terroristes perpétrées en France ou à l'étranger depuis 2011, dont 22 à titre posthume.
Cette médaille -- une fleur à cinq pétales marqués de raies blanches intercalées de feuilles d'olivier, suspendue à un ruban blanc-- a vocation à rendre hommage aux victimes, tandis que la Légion d'honneur récompense les services rendus à la Nation.
L'attribution
La médaille nationale de reconnaissance est obligatoirement demandée par la victime ou, si elle est décédée, par sa famille. Elle peut être décernée lors d'une promotion collective ou par un décret individuel, comme ce fut le cas pour sa première attribution, le 1er juin 2018, à une victime de l'attentat du Caire de 2009.
Pour la recevoir, il faut être reconnu comme victime du terrorisme soit par le parquet de Paris, soit par le fonds de garantie des victimes, ou figurer sur la liste partagée des victimes du terrorisme tenue par la ministère de la Justice. - Avec AFP