Alors que la ville de Rennes a banni les chauffages sur les terrasses des cafés et restaurants le 1er janvier 2020, Christian Estrosi a assuré dans un communiqué que ce n'était un projet ni pour la Métropole niçoise, ni pour la ville de Nice.
On entend déjà la gronde des restaurateurs. Depuis que Rennes a interdit les chauffages sur les terrasses, et que d'autres villes comme Angers et Bordeaux annoncent qu'elles envisagent le même projet, les esprits s'échauffent sur la Côte d'Azur.
Bien que le climat soit beaucoup plus doux qu'en Bretagne, les terrasses chauffées connaissent leur petit succès local. Christian Estrosi a tenu à rassurer les commerçants : ce n'est pas un projet qui est envisagé pour la ville de Nice. Et pour la Métropole Nice Côte d'Azur non plus, puisque ce n'est pas dans ses prérogatives.
10 000 emplois liés aux terrasses
Le maire de Nice explique dans un communiqué publié sur Twitter qu'il ne pourrait envisager de remettre en cause " plus de 10 000 emplois liés à l'exploitation des terrasses".
Voici, en intégralité, les précisions apportées à @Nice_Matin sur la position de la @VilledeNice concernant les appareils de chauffage en terrasse. pic.twitter.com/mLact0lGwK
— Christian Estrosi (@cestrosi) January 2, 2020
L'opposition écologique s'insurge déjà. "C'est généralement des chauffages au pétrole ou au gaz, c'est-à-dire que ce sont des énergies fossiles, explique Juliette Chesnel, conseillère municipale de l'opposition (Europe Ecologie Les Verts). Il faut vraiment prendre conscience qu'on est arrivé au pic des énergies fossiles. Maintenant, il va falloir creuser très profond pour les trouver."
Qu'à cela ne tienne, Christian Estrosi promet des "mesures d'accompagnement financier" pour les professionnels qui s'équiperaient de matériels plus respectueux de l'environnement comme le biogaz et les appareils à quartz basse consommation. Les terrasses chauffées semblent avoir encore de beaux jours devant elles à Nice.