Elle est entrée au palais de justice sous les applaudissements. Martine Landry, 73 ans, est convoquée par la justice correctionnelle pour avoir aidé deux mineurs guinéens en situation irrégulière à entrer sur le sol français, délit qu'elle conteste. Explications.
Cette fois, le procès a bien lieu et Martine Landry, pilier d'Amnesty International, peut toujours compter sur le soutien des militants des droits de l'homme et de la cause des migrants.
Martine Landry rentre au Palais de justice de Nice sous les applaudissements des militants.#SoutienMartine pic.twitter.com/hrQgxJBPXf
— Amnesty France (@amnestyfrance) 30 mai 2018
L'audience a été reportée à trois reprises en raison de la grève des avocats ou parce qu'il manquait des pièces au dossier.
#SoutienMartine @martinelandry1 @amnestyfrance place du tribunal .13h43, nous sommes à présent dans le tribunal, nous attendons l'audience . À suivre. pic.twitter.com/uWc7LVOWrx
— MyriamLaïdouniDenis (@myriamld) 30 mai 2018
Le tribunal doit se prononcer sur des faits qui se sont passés le 28 juillet 2017. Il est reproché à la militante de 73 ans, d'avoir facilité l'entrée sur le sol français à deux mineurs guinéens de 15 ans en situation irrégulière. Elle conteste cette version et explique les avoir conduit à la Police de l'Air et des Frontières de Menton, avec les documents attestant de leur minorité.
"Je m'appelle Martine Landry, j'ai 73 ans. Je risque de la prison parce que j'ai aidé deux jeunes mineurs étrangers"
— Konbini news (@konbininews) 29 mai 2018
Cette militante d'Amnesty International France, qui sera jugée demain, risque 5 ans de prison pour "délit de solidarité" pic.twitter.com/UjnVUSC1LH
Depuis le début de l'affaire, la militante peut compter sur de nombreux soutiens de nombreuses villes de France et de l'étranger.
Des enfants d'Italie ont envoyé des centaines de dessins pour soutenir notre militante Martine Landry, accusée de délit de solidarité.#SoutienMartine pic.twitter.com/fn8ev6r6Jq
— Amnesty France (@amnestyfrance) 30 mai 2018
Plus d'infos à venir.