Mini bain de foule de Sarkozy à Nice pour sa première sortie publique depuis les dernières "affaires"

Nicolas Sarkozy est arrivé lundi à Nice pour sa première sortie publique depuis la révélation des enregistrements de son ex-conseiller Patrick Buisson et celle des écoutes de son avocat Me Thierry Herzog. Il est venu inaugurer le centre Claude-Pompidou d'accueil et de recherche anti-Alzheimer. 

Nicolas Sarkozy a appelé lundi à "préserver la dignité" et à ne pas "humilier" ceux qui sont atteints de la maladie d'Alzheimer, en inaugurant lundi à Nice un établissement dédié à combattre ce mal.

Pour sa première sortie publique depuis la révélation des enregistrements de son ex-conseiller, Patrick Buisson, le 4 mars et celle des écoutes de son avocat, Me
Thierry Herzog, le 6, l'ex-chef de l'Etat était venu inaugurer, avec Bernadette Chirac, le centre de recherche et d'accueil Claude Pompidou, au nord de la grande ville méditerranéenne.


Accueilli par 200 supporters

Accueilli par quelque 200 supporteurs aux cris de "Nicolas, Nicolas", ou "Nicolas, on t'aime", l'ancien président s'est livré à un mini bain de foule à son arrivée, de avant dévoiler deux plaques et de prendre la parole. Alors que les nombreux médias présents guettaient une déclaration ou une allusion aux développements judiciaires qui le concernent, l'ancien président a centré son discours lu sans notes sur la lutte contre cette maladie.

Il a salué ceux qui accompagnent les patients. Maladie "qui bouleverse" toute une famille. Ayant lancé pendant son quinquennat un plan anti-Alzheimer, il a souligné qu'il avait voulu le faire sur le modèle du plan cancer de son prédécesseur Jacques Chirac.

"J'aime voir cette maison en plein coeur de ville, totalement ouverte" sur Nice, a-t-il dit. "On juge l'humanité d'une société à la façon dont elle considère ses personnes âgées, ses malades."


"J'entends qu'on dénonce le communautarisme et c'est justice car c'est le contraire de la République", mais "il peut y avoir un communautarisme subi" qui consisterait à "cloîtrer les personnes âgées" à l'extérieur de villes, a observé M. Sarkozy. Il a assuré que cette maladie "nous renvoie à notre propre destin, notre propre questionnement : qu'est-ce qui se passera si un jour c'est mon tour ? Est-ce que quelqu'un me regardera avec respect, est-ce qu'on préservera ma dignité, est-ce qu'on m'humiliera sans le savoir ?".
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