La SNCF va dévoiler ce mardi 17 décembre son plan pour faire face à la grève contre la réforme des retraites. Elle prévoit moins de trains pendant la période de Noël et des fêtes pour les "bouts de ligne", comme Nice selon le Journal du Dimanche. Le président de la compagnie nie tout changement.
Selon le Journal du Dimanche, la SNCF a un plan pour "sauver Noël". Jean-Pierre Farandou, le président de la compagnie, doit présenter mardi des mesures précises au Premier ministre. Edouard Philippe demande à ce que chaque usager puisse savoir "précisément et avec certitude" quels trains circuleront.
Pour adapter son plan de transport et proposer suffisamment de voyages, la SNCF va réduire le nombre de trains en "bout de ligne". C'est-à-dire que des villes comme Dunkerque, Grenoble ou Nice, situées près des frontières maritimes et terrestres, seront directement impactées.
Selon le Journal du Dimanche, les passagers à destination de ces villes ont déjà vu le nombre de trains proposé être réduit. Joint par téléphone, Philippe Tabarot, vice-président délégué aux transports, à l'intermodalité et aux déplacements confirme ces informations.
L'élu regrette cette décision de la SNCF qui impacterait des villes comme Nice. Il évoque la prochaine ouverture à la concurrence comme une solution aux grèves dures menées par la SNCF.
Il nous explique avoir eu lundi soir au téléphone le président de la SNCF. Jean-Paul Farandou nie les informations publiées dans le JDD. Il aurait affirmé à Philippe Tabarot qu'il n'y a aucun risque de diminution de rotation pour Nice compte tenu de l'importance de la ville.
Des TGV supprimés
La SNCF a décidé de poursuivre la réduction du nombre de trains en heures creuses comme en milieu de journée par exemple. La compagnie annonce vouloir privilégier les allers-retours même si certains parcours risquent de se voir enlever leur destination finale.
La directrice générale de Voyages SNCF, Rachel Picard, a affirmé dans Le Parisien que "plus de la moitié des voyageurs partiront" et que la compagnie allait essayer de "faire des miracles".
L'entreprise publique a transporté huit millions de passagers durant les fêtes en 2018, cette année ce nombre risque d'être fortement réduit si la grève se poursuit.