La région Paca met à la concurrence une partie de ses TER, comme annoncé depuis des mois. C'est la première région de France à lâcher ainsi la SNCF. Le président de région Renaud Muselier promet des "trains à l'heure".
"On va avoir les trains à l'heure, on va avoir des rabais, avec une qualité de service! Je vous le parie aujourd'hui!". Ces mots de Renaud Muselier, traduisent sa satisfaction.
La région Paca va être la première en France à ouvrir ses trains à la concurrence. Elle a voté ce vendredi une "procédure de délégation de service public" d'une partie de ses TER.
Le président LR de l'éxécutif régional Renaud Muselier s'attend à des "prix canonissimes" de la part de la concurrence, en réponse aux appels d'offre de la région.
Début 2020, la région compte lancer les appels d'offres pour deux lots de liaisons, Marseille-Toulon-Nice d'une part, et les lignes autour de Nice d'autre part.
Le choix de l'opérateur retenu pour chaque lot aura lieu en juin 2021, le démarrage de l'exploitation l'année suivante sur
Marseille-Nice et en 2024 autour de Nice.
Huit opérateurs, dont deux français, ont déjà fait part de leur intérêt pour les lots ouverts par la région, a-t-il précisé.
Une concurrence permise par l'Europe
Paca entend être la première région à ouvrir ses trains à la concurrence, comme le permet le droit européen, en profitant d'une loi de2018 qui supprime progressivement le monopole de la SNCF dans les transports ferroviaires régionaux. La mise en concurrence est possible à partir de décembre 2019, obligatoire quatre ans plus tard.
Deux autres régions devraient suivre Provence-Alpes-Côte-d'Azur, Grand Est et les Hauts-de-France, suivis un peu plus tard par les Pays de la Loire.