Les cheminots ont démonté les barrières de péage. Ils demandent, entre autres, le maintien de leur régime spécial en compagnie des représentants syndicaux de l'hôpital de Draguignan.
C'est un peu une "opération séduction" des syndicalistes. Les barrières sont démontées, le péage est gratuit. "Allez, c'est parti !" lance un manifestant au passage des premiers véhicules.
Il fait encore nuit, une trentaine de cheminots et quelques agents hospitaliers ont pris position à la sortie de l'autoroute vers Draguignan. Au chant d' "Aucune hésitation, pas de négociations" tous semblent déterminés.
Pour justifier la "gratuité" temporaire du péage, un message à double sens : "On s'est dit qu'aux actionnaires de Vinci ça ne leur manquerait pas trop et que ça aiderait les gens à financer leur retraite" Christophe Campagna, secrétaire général CGT-Cheminots des Arcs.
Contre la réforme des retraites
Entre fumigènes et coups de klaxons, la distribution de tracts engage la discussion avec les automobilistes au sujet de la réforme des retraites, les conducteurs sont plutôt compréhensifs.
Les gendarmes étaient sur place pour sécuriser les lieux, aucun débordement n'a été signalé en dehors des dégâts matériels occasionnés au péage. A 8h30, les manifestants ont quitté le péage, les barrières ont été remises en place et le trafic rétabli.